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En 2023, la SFBML accroît son soutien aux Français en difficulté du Nord de l’Italie

A l’occasion de l’Assemblée générale de la Société française de bienfaisance de Milan et Lombardie, organisée le 6 mars dernier au siège de Mazars, retour sur le succès croissant d’une association devenue indispensable à la communauté résidente dans l’ensemble du Nord de l’Italie. En témoigne le bilan des actions menées par l’association auprès des citoyens français dans le besoin en 2023.

des personnes de l'association de bienfaisance de Milan - Copiedes personnes de l'association de bienfaisance de Milan - Copie
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 12 mars 2024, mis à jour le 18 mars 2024

La Société française de bienfaisance de Milan et Lombardie a un nom – depuis son origine en 1854 – qui ne représente plus qu’en partie son champ d’action. La plus ancienne association française à Milan a pour vocation de « porter secours aux citoyens français du Nord de l’Italie, en difficultés économiques, matérielles, morales, familiales, sanitaires, qu’elles soient temporaires ou permanentes », indique le site de la SFBML ets.

Le territoire couvert ne se limite plus qu’aux régions du Nord-Est (Milan et Lombardie, Vénétie, Frioul-Vénétie Julienne), il s’étend depuis quelques années également à l’Emilie-Romagne et depuis septembre 2023 au Piémont et Val d’Aoste, suite à la soudaine disparition de l’association qui agissait jusqu’alors dans ces régions. La SFBML ets. a pu reprendre le flambeau dans le Nord-Ouest, notamment grâce à l’implication d’Agnès Boullenger, nouvelle bénévole qui a rejoint l’équipe peu après son arrivée à Turin à l’été 2023.

Le vaste territoire (qui est celui de la circonscription du consulat général de France à Milan), est assuré par le dévouement d’une solide équipe de 22 bénévoles en 2023.
L’équipe a encore accueilli de nouveaux volontaires en 2023 et profite d’une diversité des expertises professionnelles grâce à la présence de psychologues, de cadres financiers et comptables, d’enseignants, de juristes, de cadres des Ressources humaines et de professionnels du monde de la culture.

Des compétences qui permettent d’assurer des aides variées : administrative, financière, juridique, logistique, insertion professionnelle, soutien moral, aide juridique, éducative et culturelle.

 

des personnes assises dans une salle de réunion
Assemblée générale de la SFBML ets, le 6 mars 2024


Croissance de l’association depuis 2016

En 2017, année de reprise en main de l’association par les actuels président et vice-présidente Laurent Lesecq et Véronique di Mercurio, la SFBML comptait 24 adhérents, 18 bénévoles, pour un total de 14 familles aidées. En 2023, l’association rassemblait 35 adhérents, 22 bénévoles et un total de 23 familles aidées grâce à un rayonnement accru.
« Et nous avons la chance que les bénévoles sortis de l’équipe gardent des contacts avec nos aidés suite aux liens forts qu’ils ont pu tisser durant leur accompagnement », se réjouit Laurent Lesecq.

D’après le bilan présenté lors de l’AG, 14 familles ont été aidées économiquement en 2023, contre 15 l’année précédente. « Un nombre qui a légèrement baissé et qui est encourageant car cela signifie que moins de familles ont besoin de nous », précise Laurent Lesecq. « Notre mission est en effet d’aider les gens en difficulté dans l’objectif qu’ils deviennent autonomes grâce à un suivi sur-mesure », rappelle le président de l’association.

 

Les demandeurs d’aide en 2023

L’année 2023 a de nouveau été compliquée, notamment du fait de l’impact accentué de l’inflation sur les populations les plus fragiles. « La hausse des prix concerne davantage encore le public que nous suivons, très concerné sur les dépenses basiques d’énergie, de chauffage, d’essence ou encore d’alimentation », confirme Laurent Lesecq. Des situations les plus fragiles ont été dues à des pertes d’emploi ou une diminution d’activité, engendrant des situations financières plus précaires.

Aussi, la SFBML ets a soutenu 23 familles pour un total de 34 personnes en 2023. Parmi elles, 90% sont des femmes. Les aidés sont aussi des personnes âgées isolées, des malades dont certains présentent des fragilités psychologiques, des personnes en recherche d’emploi, des femmes subissant des violences conjugales ou encore des enfants en suivi culturel afin notamment qu’ils maintiennent un lien avec la langue française.

Si la SFBML a augmenté ses recettes en 2023, notamment grâce aux dons d’entreprises et de particuliers, Laurent Lesecq appelle à la prudence face un avenir toujours incertain.

 

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