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Les nouvelles séries italiennes qui ont la cote

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Écrit par Hugo Messina
Publié le 1 juillet 2020, mis à jour le 18 février 2021

L’année 2020 a été prolifique pour les séries italiennes sur les plateformes de streaming. Retour sur celles qui ont le plus marqué la critique européenne et internationale.

Curon

Une série d’horreur italienne de Netflix toute récente, puisqu’elle n’est disponible que depuis le 10 juin. Mais quel succès pour Curon, qui a rapidement conquis le public, en Italie comme dans le monde entier.
On y suit l’histoire d’une famille qui revient dans le village natal de la mère. Des évènements étranges se succèdent dans cette petite bourgade du nord de l’Italie ; une malédiction semble planer au-dessus de la famille. La mère de famille va disparaitre et ses jumeaux vont se mettre à sa recherche dans une atmosphère lugubre et inquiétante.
Cette série à petit budget de sept épisodes parvient à tenir le spectateur en haleine au fil de l’histoire, se permettant de petits moments de surprises bien venus, le tout sans tomber dans l’excès de la série d’horreur « à l’américaine ».
De plus, le cadre de la série est magique, presque envoûtant avec ce clocher submergé qui existe bel et bien dans le Tyrol (Lac Resia, à Curon Venosta).
Vu le succès de la production, une saison 2 devrait très probablement voir le jour.
 

 

ZeroZeroZero 

Quand on réunit les créateurs de Gomorra et un roman de Roberto Saviano, la série réussie est forcément au rendez-vous. C’est le cas avec cette série de Canal+, tirée du livre de 2013 Extra Pure de l’écrivain italien. Disponible depuis le 9 mars, la fiction se centre autour du trafic mondial de cocaïne. Au final, on obtient une série coup de poing, avec une précision et une justesse dans les détails et les faits.
L’histoire est celle d’une cargaison de cocaïne quittant le Mexique pour l’Italie, où le parrain d’une famille calabraise l’attend de pied ferme pour redonner du pouvoir à son clan. Mais cette livraison banale va basculer dans l’ultraviolence à cause d’imprévus, à tous les niveaux.
D’une noirceur extrême, qui plaît aux amateurs du genre, la mécanique narrative est excellente et on se retrouve avec une série très esthétique. Le casting est aussi très bon. On peut reconnaitre Dans DeHaan, acteur américain connu pour son rôle dans Valerian de Luc Besson, ou l’Irlandais Gabriel Byrne qui a notamment joué dans la série Vikings.

 

 

Devils

Une série américaine, mais co-créée par l’italien Jan Michelini (Les Médicis), cette réalisation tente le pari risqué du thriller financier, dans la veine du film de Scorsese Le loup de Wall Street.
Ici, Massimo Ruggiero, trader pour une banque américaine basée à Londres, n’obtient pas le poste de vice PDG, au profit d’un autre collègue. Il décide donc de le faire tomber, aidé par son équipe, et une guerre financière à l’échelle européenne se met en place, en pleine crise économique de 2008.
Tirée du Best-seller I Devili, de Guido Maria Brera, la série peut se targuer d’un casting très accrocheur, comprenant principalement Patrick Dempsey (Grey’s Anatomy) et Alessandro Borghi (Suburra). En ligne depuis le18 avril sur OCS Max, les dix épisodes se regardent assez facilement, mais l’histoire est un peu redondante et ressemble trop aux clichés sur le monde de la finance. Malgré tout, elle reste bien interprétée et divertissante.

 

Trois mètres au-dessus du ciel 

 

Netflix n’innove pas beaucoup avec cette série sentimentale de huit épisodes. C’est une adaptation du fameux roman éponyme de Federico Moccia, publié en 1992, en série. Celui-ci était précédemment sorti en film en 2010.
La trame aussi est un peu bateau : celle d’un coup de foudre improbable en plein été sur les côtes de l’Adriatique, entre deux adolescents issus d’univers différents. D’un côté une lycéenne modèle, et de l’autre un motard en crise familiale.
Cette romance Made in Italy fonctionne néanmoins plutôt bien pour rêver d’un été romantique et s’aérer un peu les idées.

 

Le nom de la rose

Cette mini-série italo-allemande de huit épisodes reprend le célèbre roman d’Umberto Eco, dans lequel un moine enquête sur d’étranges disparitions au sein d’une abbaye. Le casting est mené par l’acteur John Turturro, jouant le frère Guillaume de Baskerville, et réunit plusieurs acteurs internationaux devant la caméra de l’Italien Giacomo Battiato. Cette série n’a rien à envier au succès du film avec Sean Connery ; elle paraît même plus fidèle au roman, et le mystère régnant dans ce thriller captive directement le spectateur. L’adaptation du roman policier médiéval peut être visionnée sur OCS Max depuis mars 2019.
 

 

 

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