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Cinq nouvelles expositions à voir en avril à Milan

Le mois d’avril à Milan n’est pas marqué uniquement par la Design week et l’Art week, mais aussi par l’ouverture de nouvelles expositions à ne pas rater ! Sélection de certaines rétrospectives.

une fille assise observe les tableaux d'une expositionune fille assise observe les tableaux d'une exposition
Unsplash
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 5 avril 2024, mis à jour le 8 avril 2024

"Dal Cuore alle Mani: Dolce&Gabbana" | Palazzo Reale

La première exposition dédiée aux créations uniques de la maison de couture qui raconte l'histoire artistique et créative de Domenico Dolce et Stefano Gabbana. Dal Cuore alle Mani (du Cœur aux Mains) est proposé comme un projet d'exposition inédit qui rend hommage aux valeurs du fait-main, essence de Dolce&Gabbana depuis ses origines.
 Le parcours se déroule dans une succession de thèmes qui mettent en valeur la multitude de références culturelles qui ont inspiré le travail des deux stylistes : parmi celles-ci, l'artisanat, les arts visuels et l'architecture, l'Italie et ses traditions, l'innovation, le théâtre, la musique, l'opéra, le ballet et la dolce vita.

vêtements dolce & gabbana
Photo: MICHAEL ADAIR


L'exposition est divisée en dix salles au rez-de-chaussée du Palazzo Reale avec une configuration immersive particulière, pour former un récit unique qui explore l'ADN de la maison de couture transfiguré dans le rêve de la Haute Couture. « Du cœur aux mains : Dolce&Gabbana » présente également des œuvres inédites d'artistes plasticiens contemporains chargés de dialoguer avec l'univers créatif de Dolce&Gabbana.
Jusqu’au 31 juillet - Piazza del Duomo 12

 

chef-d'oeuvre de Piero della Francesca


Le retable de Piero della Francesca recomposé | Museo Poldi Pezzoli

Comme cela arrive souvent dans l’histoire du collectionnisme d’œuvres d’art, le « Polittico agostiniano » (Polyptyque de Saint Augustin) de Piero della Francesca a été divisé et dispersé dans plusieurs musées internationaux. Une œuvre grandiose et magnifique, réalisée entre 1454 et 1469 par le grand maître de la Renaissance pour orner l’église des augustins à Borgo San Sepolcro, sa ville natale.
Composé de nombreuses parties, le retable résulte déjà démembré à la fin du XVIe siècle. Aujourd’hui, huit panneaux ont été identifié, alors que d’autres, comme la partie centrale, n’ont toujours pas été retrouvées. Ces huits panneaux sont aujourd’hui réunis au Musée Poldi Pezzoli dans une exposition exceptionnelle, grâce aux prêts internationaux qui ont permis la reconstitution de plusieurs fragments : la Frick Collection de New York, la National Gallery de Londres, le Museu Nacional de Arte Antiga de Lisbonne, la National Gallery de Washington. Une occasion sans précédent pour admirer les figures entièrement recomposées des saints Nicolas de Tolentino, Augustin, Jean l'Évangéliste et Michel Archange.
Jusqu’au 24 juin (fermé le mardi) – Via Manzoni, 12


 

pino pascali fondazione prada
“Pino Pascali”, Fondazione Prada, Milano, Ph. Roberto Marossi, Courtesy Fondazione Prada


Pino Pascali | Fondazione Prada

La Fondazione Prada présente une grande rétrospective consacrée à l'artiste italien Pino Pascali (1935-1968). Le projet explore le caractère innovant de son œuvre, notamment par rapport à sa production sculpturale, qui au cours des cinquante dernières années a eu un impact fondamental sur plusieurs générations d'artistes et continue d'attirer l'attention du public international.
Organisée par Mark Godfrey, l'exposition est divisée en quatre sections, dont chacune offre une perspective précise sur la production de Pino Pascali, et se développe dans trois bâtiments de la Fondazione milanaise : le Podium, la galerie Nord et la galerie Sud. Au total, 49 œuvres de Pino Pascali sont exposées, toutes provenant de musées italiens et internationaux et de prestigieuses collections privées ; neuf œuvres d'artistes de l'après-Seconde Guerre mondiale ; une sélection de photographies et une vidéo présentant l'artiste avec ses œuvres.
Jusqu’au 23 septembre 2024 (Du lundi au dimanche de 10h à 19h, fermé le mardi) - Largo Isarco, 2


 

installation d'art contemporain de Nari Ward
Ground Break, vue de l'exposition Pirelli HangarBicocca, Milan 2024 | Photo courtesy l'artista & Pirelli HangarBicocca ©Nari Ward Studio. Courtesy the artist and Lehmann Maupin New York, Seoul and London, and GALLERIA CONTINUA | Photo : Agostino Osio.
 


Nari Ward : Ground Break | Pirelli HangarBicocca

Moins de deux ans après sa grande installation exposée à la piscine Romano de Milan, sur invitation de la Fondation Trussardi, l’artiste contemporain Nari Ward revient à Milan, en plus grand encore, envahissant les immenses espaces du Pirelli Hangar Bicocca.
L’artiste jamaïcain est connu pour ses installations créées avec des matériaux familiers et quotidiens, dans lesquelles se superposent des références sociales et historiques. Avec ses entrelacs et juxtapositions d'éléments récupérés, Nari Ward fait allusion à différents aspects sociaux et politiques ; il aborde des thèmes liés à l'identité, aux questions raciales, à la justice et au consumérisme, créant des œuvres d'art touchantes, dans lesquelles se rencontrent questions spirituelles et conceptuelles.
Jusqu’au 28 juillet (Entrée gratuite ; fermé le lundi, mardi et mercredi) – Via Chiese 2


 

photo de gens en noir et blanc
©Adrian Piper Research Archive (APRA) Foundation Berlin - Foto : Andrej Glusgold


Adrian Piper | PAC

Le Pavillon d’Art contemporain accueille la première rétrospective européenne depuis plus de vingt ans, consacrée à l'artiste Adrian Piper (1948, New York), lauréat du Lion d'or du meilleur artiste à la Biennale de Venise 2015. Présentant plus de cent œuvres de l’artiste new yorkais, dont des installations, des vidéos, des photographies, des peintures et des dessins, l’exposition met en lumière l'analyse de la « pathologie visuelle » du racisme et de l'image des Afro-Américains façonnée par la société et les nombreux stéréotypes.
Parmi les travaux exposés, on admire entre autres la série photographique "Race Traitor" de 2018, qui donne son nom à l'exposition,  et qui déconstruit les notions d’identité en superposant le portrait de Piper à des phrases ironiques, remettant en question le lien entre apparence et identité.
Jusqu’au 9 juin – via Palestro, 14

Cézanne et Renoir, De Nittis, les photos de Brassaï, Martin Parr et Aldo Fallai (au Palazzo Reale, Mudec et Armani/Silos), 20 visions du design japonais à l’ADI Museum, Picasso… Retrouvez toutes les expositions en cours dans notre Agenda.

 

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