Novice en politique, Cyril Benjamin Castro a officiellement présenté le 18 mars sa candidature aux élections législatives partielles qui auront lieu dans le courant du mois de mai dans la 8e circonscription, suite à l'annulation par le Conseil constitutionnel de l'élection de Daphna Poznanski.
A 41 ans, Cyril Benjamin Castro, "un homme de la société civile?, comme il aime à se définir, débarque en politique. Economiste et fiscaliste, fort d'une expérience au sein de PME en France et en Europe, actif dans le monde associatif, spécialiste des questions européennes et méditerranéennes, il revendique ses origines méditerranéennes en général et italiennes en particulier. ?Je note d'abord que deux de mes grands-parents sont originaires d'Italie, pays auquel ils étaient très attachés. De même, cette empathie étant atavique, je me sens proche de la communauté des Français en Italie. J'ai demandé à être reçu par les 2 ambassadeurs (en France et en Italie) et je me rendrai personnellement en Italie à la rencontre de mes compatriotes à la fin du mois d'avril.?
Au sein d'une circonscription particulièrement vaste (Chypre, Grèce, Israël, Italie, Malte, Saint-Marin, Saint Siège et Turquie) et alors que certains observateurs ont remarqué lors de la dernière campagne un certain déséquilibre en faveur d'Israël, il assure être ?le seul à vouloir une équité de représentation et de présence entre tous les pays de la circonscription. Equité signifie donc que la communauté française en Italie étant très importante, elle aura une attention à la hauteur de son importance une fois que je serai élu.?
Education, économie, solidarité
Conscient de la diversité et de la complexité de territoires qui représentent le berceau spirituel et culturel de la civilisation occidentale, Cyril Benjamin Castro évoque les attentes des Français de la circonscription. ?Tout d'abord, tout ce qui concerne l'éducation et le renforcement des établissements français représente un aspect essentiel à mes yeux.? Ceci implique ?la reconnaissance des diplômes, dont tous ne jouissent pas ; la reconnaissance des filières techniques ; le prix des écoles françaises et les bourses scolaires et les échanges.?
Autre priorité, l'économie, ?de la défense des entreprises créatrices d'emploi à la valorisation des PME, en passant par la défense des mécanismes de stabilité de l'euro afin d'accroître la solidarité intra européenne.? La solidarité, enfin, c'est-à-dire ?la place du conjoint dans le cadre de l'expatriation, la facilitation des démarches pour bien s'installer ; le renforcement du MFE, qui s'est amélioré mais reste en sous-effectif ; l'entraide en terme d'emploi et de niveau de vie ; la création d'une maison de retraite en langue française ; enfin, la priorité aux logements et à la formation (y compris pour le conjoint qui a dû souvent arrêter de travailler pendant l'expatriation, et qui peut se sentir un peu en déphasage) en cas de retour en Métropole.?
Pour les Français d'Italie, ?les problèmes concernent, en plus de ceux évoqués plus haut, la reconstitution de retraite, l'obtention des bourses scolaires et universitaires et l'aide à la mise en valeur des PME "françaises" et des salariés français installés en Italie.?
Christine Correale (www.lepetitjournal.com/Turin) - Mardi 9 avril 2013
Liens utiles
Un site de campagne : www.cyril-castro-candidat.com
Une boite mail interactive : cyrilcastrocandidat@orange.fr
L'annuaire 
L'agenda 
