La monnaie roumaine a bien résisté aux résultats du référendum britannique, jeudi, par rapport aux autres monnaies de la région. Le Premier ministre Dacian Ciolo? a pour sa part estimé qu'une bonne gestion des comptes publics pourrait, dans ce contexte, attirer de nouveaux investisseurs en Roumanie.
Photo : www.jurnalul.ro
Vendredi soir, un jour après le vote des Britanniques pour la sortie de leur pays de l'Union européenne, le Leu enregistrait une dépréciation de 0,2% par rapport à l'Euro (4,5250/euro). L'intervention de la BNR sur le marché et de ses dirigeants dans les médias semble avoir rassuré, alors qu'au niveau régional les monnaies ont largement été secouées par la nouvelle du Brexit. En effet, le Forint hongrois et le Zloty polonais ont enregistré des dépréciations de plus de 1% et, respectivement, 2%. Fort de cette stabilité, Dacian Ciolo? a déclaré hier que la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE pourrait être synonyme d'opportunités économiques pour son pays. ''Il existe un intérêt de la part des investisseurs de continuer d'investir en Roumanie, et celui-ci pourrait augmenter (?) du fait des facilités fiscales qui existent chez nous'', a-t-expliqué au micro de la Radio publique roumaine, lundi matin. Pour lui, la Roumanie doit maintenant consolider son image d'économie stable à l'étranger en continuant à maitriser son budget et en confirmant la croissance de son économie. ''Il va falloir prendre des mesures rapidement pour que cette croissance ne se base pas que sur la consommation, mais aussi sur la production'', a conclut M. Ciolo?.
La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) Mardi 28 juin 2016
L'annuaire 
