Puigdemont s'installe en France, à 30 kilomètres de la frontière espagnole

Six ans et demi après avoir fui la justice espagnole dans le coffre d'une voiture pour se réfugier à Waterloo, en Belgique, l'ancien président de la Generalitat et leader de Junts prend le chemin inverse et s'installe, au moins jusqu'aux résultats des élections en Catalogne le 12 mai prochain, tout près de la frontière espagnole, dans le région française du Vallespir.

Carles Puigdemont avait annoncé sa candidature depuis la ville française d'Elne, et affirmé qu'il reviendrait en Espagne s'il recueillait les soutiens nécessaires pour être investi au Parlement catalan en juin. Il estime en effet que la loi d'amnistie a déjà été appliquée et que, par conséquent, le mandat d'arrêt sur le sol espagnol qui pèse sur lui est devenu caduc. C'est également depuis Elle où il a dévoilé tous les détails de son programme et des personnes qui se présentent à ses côtés. 

Toutes les concessions que Puigdemont a arrachées au gouvernement espagnol 

Pour l'heure, les derniers sondages semblent indiquer que Puigdemont a bénéficié de l'importance que lui ont donnée ses négociations avec le PSOE. Junts serait la deuxième option la plus votée avec 33 sièges, soit cinq de plus qu'ERC. Les nerfs sont à fleur de peau, tant à ERC qu'au PSC.