Pilar Gómez - Psychanalyste / Psychologue Clinicienne

Le conflit est propre à l’humain, mais à l’excès il s’exprime par des malaises.

 

Dans notre corps : des céphalées, des vomissements, des anorexies, des boulimies, des douleurs diverses … Dans notre esprit : difficultés de concentration, idées obsessionnelles, trous de mémoire… Dans les rapports avec autrui : disputes, manques d’assurance, jalousies… ou avec soi-même :  tristesse, découragement, dépenses compulsives…

 

De nos jours on médicamente, des situations vitales et des moments évolutifs non pathologiques mais propres de la vie humaine sont traitées comme des maladies : des enfants agités sont diagnostiqués de TDHA, des enfants calmes sont diagnostiqués de phobie sociale, des personnes avec des sautes d’humeur sont diagnostiquées comme étant bipolaires, les deuils nécessaires à l’équilibre subjectif sont traités comme des dépressions, etc…

 

Ce sont des exemples expressifs du fait que nous sommes sur le terrain des « conduites appropriées » et de la « bonne gestion de soi-même ».

 

Si c’est ce que vous cherchez, vous devez vous adresser à quelqu’un d’autre.

 

Mon approche est fondée sur le fait que le malaise est unique, particulier à celui qui le souffre.

 

Malgré le classement exhaustif de supposées pathologies il n’y a pas de mal-être égal à un autre de la même façon qu’il n’y a pas de personne égale à une autre. De façon qu’il n’y a ni code universel de décodification ni sortie standardisée, identique pour tout le monde.

 

La thérapie psychanalytique promeut un lieu où parler en toute liberté de n’importe quel sujet et une écoute qui ne juge ni ne promeut des idéaux de vie. Il s’agit d’un discours particulier qui donne une perspective distincte à chacun du monde, de l’histoire et de la place que chacun y occupe.