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MA VIE DE TOURISTE - Guillaume

Guillaume, un marseillais à ValenceGuillaume, un marseillais à Valence
Écrit par Shirley SAVY-PUIG
Publié le 17 août 2017, mis à jour le 11 octobre 2017

Pendant la période estivale, notre rendez-vous hebdomadaire, Ma Vie d’Expat, cède sa place à Ma Vie de Touriste. Chaque semaine, une personne ou une famille nous explique pourquoi ils passent leurs vacances dans la Région Valencienne et ce qui leur plaît. Pour le portrait de cette semaine, nous ne sommes pas allés très loin puisque nous avons demandé à Guillaume, notre stagiaire pendant deux mois, de partager ses impressions sur la ville.

Guillaume a 22 ans et vient de Marseille. Etudiant en 1ère année de BTS en Commerce International, il a effectué son stage de fin d’année au sein de notre édition. Il a ainsi pu découvrir Valence pendant trois mois.

Lepetitjournal Valence : Guillaume, comment es-tu arrivé à Valence ?

Guillaume : Un peu par hasard et par nécessité en fait. Il fallait que je trouve un stage à l’étranger et je me suis dit « Guillaume, tu dois améliorer ton espagnol. Valence, c’est la troisième ville d’Espagne. Elle a un port. Théoriquement, tu pourrais trouver dans la logistique ! Et il y a peut-être plein d’entreprises où tu pourrais aussi faire du marketing ? » Donc je me suis lancé dans ma recherche de stage. Pendant deux à trois semaines, je n’ai rien trouvé et tout d’un coup, en passant par les réseaux sociaux, j’ai eu cette opportunité.

Pourquoi as-tu préféré parfaire ton espagnol plutôt que ton anglais par exemple ?

J’ai passé des mentions spéciales et des examens particuliers en anglais. Je sais donc où j’en suis dans cette langue. De plus, pendant mes années en fac de biologie, je n’ai pas pu pratiquer mon espagnol. Je sentais vraiment que je commençais à avoir des lacunes et à perdre ma pratique. Voilà pourquoi je me suis qu’il fallait que je trouve un stage en Espagne. Valence, c’est une ville que je ne connaissais absolument pas et c’était l’inconnu pour moi. J’étais loin de m’imaginer qu’elle était aussi grande, qu’il y avait autant de mouvements, de cultures différentes. C’est quelque chose qui m’a beaucoup surpris également : voir à quel point cette ville est cosmopolite et à quel point il y a de grosses communautés.

A quelles communautés penses-tu par exemple ?

J’ai vu une grosse communauté chinoise, beaucoup de pakistanais et d’indiens vers Blasco Ibañez. Et ensuite beaucoup de français. En faisant des soirées et en me baladant, j’ai croisé énormément de français ! J’ai rencontré des américains, des irlandais, des allemands aussi. Vraiment, cela m’a surpris parce que Valence n’a pas la même renommée que Barcelone et pourtant cette diversité culturelle existe. Et en plus, les Valenciens sont super accueillants, super sociables !

De l’Espagne, quelles autres villes connaissais-tu ?

Séville, Grenade, Cordoba. J’ai fait Barcelone aussi. Je suis allée à Madrid un peu aussi.

C’était donc la première fois que tu venais à Valence. Qu’as-tu trouvé de différent par rapport aux autres villes d’Espagne.

Alors déjà ici, il y a toujours un prétexte pour faire la fête et quelque part, les Valenciens me font vraiment penser aux Marseillais. En étant ici, je me sentais vraiment comme à Marseille aussi bien dans le caractère des gens que dans la ville en elle-même. Par exemple, un soir, j’étais perdu et le premier Valencien que j’ai croisé, un jeune, a posé sa cigarette et sa bière sur le côté et m’a indiqué le chemin.

Guillaume devant le Palau de la Musica

Tu as donc retrouvé une certaine douceur de vivre…

Ouais une certaine simplicité en fait. On ne se prend pas la tête ici !

Est-ce que cette simplicité, cette douceur de vivre t’ont plu ?

Oui ! Une fois, j’étais assis à une terrasse et un valencien de 70 ans environ, a commencé à discuter avec moi sans prise de tête. Il m’a parlé de son chien qu’il faisait courir 30 minutes. Les Valenciens sont vraiment très accueillants également. J’allais souvent dans un bar, le Rock’n Rolla sur Blasco Ibañez et gentiment, ils ont fini par m’offrir le t-shirt du bar. C’est ça que j’ai apprécié à Valence, tout ce côté simple et agréable.

Parlons tourisme : qu’as-tu fait ou vu qui a retenu ton attention ?

J’ai pu visiter le Mercat Central et celui de Rusafa. Les deux sont assez différents. J’ai beaucoup aimé ces lieux car ma mère vient de Lyon et ces marchés m’ont fait penser aux Halles lyonnaises. Et puis le Mercat Central c’est quand même un très beau bâtiment. Le Mercat de Rusafa est un peu plus sobre mais ce qui m’a émerveillé c’est l’immense marché de rue qu’il y a tout autour.

Un autre endroit qui m’a plu, c’est le Turia. C’est incroyable parce qu’on se retrouve en ville, vraiment en pleine ville, mais comme c’est en-dessous du niveau de la route, on n’entend quasiment rien de ce qu’il se passe au-dessus alors qu’il y a pourtant du trafic. On est plongés dans ce petit monde entourés de verdures, de fontaines … Et puis en terme de soirée, j’ai bien aimé aller au High Cube, cette boite qui est dans la Marina, au bord de l’eau, aussi bien pour se relaxer que pour faire la fête, c’est un endroit génial.

Ce que j’ai adoré dans Valence également, c’est le fait que le vieux et le neuf se côtoient sans que cela ne choque. Ce qui l’illustre le mieux c’est le Carmen. Il y a beaucoup de bâtiments anciens dans ce quartier mais lorsque l’on se ballade la nuit, on peut voir l’intérieur des bars qui sont ultra modernes sans que cela soit tape à l’œil. Je trouve que cela représente bien la manière dont le neuf et l’ancien se côtoient dans Valence. Le Carmen a été un super coup de cœur parce qu’avec ses petites rues étroites typiques, il me fait aussi penser à Marseille. Blasco et le Carmen, c’est vraiment ces deux coins-là qui m’ont plu.

Tu habitais dans une résidence universitaire du côté de Blasco Ibañez, c’est bien cela ?

Oui c’est bien ça, et c’était génial parce que j’étais à côté de cette grande allée principale qu’est Blasco Ibañez. Je n’étais pas trop loin de la plage et j’ai découvert plus tard que j’étais dans le quartier étudiant. J’ai donc pu profiter de la vie étudiante au moment où elle était encore bien active. Blasco pour moi, c’est vraiment un quartier très agréable avec cette longue avenue qui peut être déserte aux heures creuses, super silencieuse alors que nous sommes en pleine ville.

Tu as envie de revenir à Valence ?

Oui carrément ! C’est une ville que j’ai pris plaisir à connaitre et à découvrir. Je suis loin encore d’en avoir fait le tour et je veux y revenir, notamment pour participer aux Fallas. Il est certain qu’avec tout ce que j’ai entendu sur cette fête, tout ce que j’ai pu voir de loin sur Facebook ou en photo, j’ai vraiment envie de participer aux Fallas qui a l’air d’être complètement fou !

As-tu des regrets, des choses que tu aurais voulu faire ?

J’aurais bien voulu faire l’Oceanografico, mais malheureusement c’était un peu trop cher pour mon budget. Après j’aurais aimé voir d’autres parties de Valence, me balader dans ses alentours, aller plus dans les terres, dans la région. Mais je suis content de ce que j’ai fait et j’en garde vraiment un bon souvenir.

Et quel est ton plus gros coup de cœur ?

Je pense que mon plus gros coup de cœur restera les Valenciens parce que je ne me suis jamais senti rejeté, épié ou même en insécurité. Partout où je suis allé, les gens avec qui j’ai parlé m’ont accueilli à bras ouverts. Alors qu’en arrivant ici je ne connaissais personne, aujourd’hui je repars avec des amis.

 

Vous êtes en vacances dans la Région Valencienne ? Vous la découvrez pour la première fois ou au contraire, cela fait des années que vous revenez et elle n'a plus de secrets pour vous ? Vous souhaitez témoigner de votre expérience en tant que touriste dans cette région ? Contactez-nous à l'adresse suivante : valence@lepetitjournal.com

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