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JK Rowling conteste la nouvelle loi écossaise contre les crimes haineux

Dans une série de posts sur les réseaux sociaux, l’auteure de la saga Harry Potter, JK Rowling, conteste la nouvelle loi écossaise contre les crimes haineux. Elle invite la police à l’arrêter si elle a commis une infraction.

JK Rowling conteste la nouvelle loi écossaiseJK Rowling conteste la nouvelle loi écossaise
Écrit par Maëlle Giroud
Publié le 2 avril 2024, mis à jour le 2 avril 2024

Lundi 1er avril, une nouvelle loi très controversée est entrée en vigueur en Écosse : la loi contre les crimes haineux. Celle-ci vise à criminaliser les propos ou attitudes incitant à la haine contre de nouvelles caractéristiques considérées comme protégées : l’âge, le handicap, la religion, l’orientation sexuelle ou l’identité transgenre. Les personnes reconnues coupables d’avoir commis cet acte risquent jusqu’à sept ans maximum de prison.

 

JK Rowling invite la police écossaise à l’arrêter

 

La célèbre auteure de la saga Harry Potter, qui vit à Édimbourg, a contesté cette nouvelle loi en qualifiant des femmes transgenres d'hommes au sein de plusieurs posts sur les réseaux sociaux. Elle invite la police à l’arrêter "Je suis actuellement à l'étranger, mais si ce que j'ai écrit ici est considéré comme un délit aux termes de la nouvelle loi, j'ai hâte d'être arrêté à mon retour dans le berceau des Lumières écossaises.", indique l’auteure. La police écossaise a déclaré qu'elle n'avait reçu aucune plainte concernant les posts en question.

 

JK Rowling avait déjà fait polémique plusieurs fois, notamment en octobre dernier, après avoir tenu certains propos transphobes sur le réseau social X (anciennement Twitter).

 

Une atteinte à la liberté d’expression selon JK Rowling

 

L’auteure d’Harry Potter estime que la liberté d'expression est en danger avec l’adoption de cette nouvelle loi, si la description exacte du sexe biologique est interdite. 

Le Premier ministre écossais Humza Yousaf a déclaré que ce projet visait à faire face à ce qu'il a appelé une « marée montante de haine » dans la société. En réponse aux critiques générales à l'égard de la loi, il a déclaré : "À moins que votre comportement ne soit menaçant ou abusif et n'ait pour but d'attiser la haine, vous n'avez alors aucune raison de vous inquiéter en ce qui concerne les nouvelles infractions créées."