La DNA va prendre en main le dossier pénal sur le vote des Roumains de l'étranger lors de la présidentielle du mois de novembre.
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Les spécialistes évoquent de fortes présomptions que certains leaders du PSD et du gouvernement auraient commis des infractions pénales dans le cadre de l'affaire du "vote de la diaspora". Le nombre de bureaux de vote, largement sous-estimé, avait entraîné une vague de mécontentements dans plusieurs pays d'Europe. Le procureur général, Tiberiu Ni?u, a expliqué la décision de transférer le dossier auprès de la Direction nationale anti-corrution (DNA) du fait de "l'existence avérée de faits de corruption dans ce dossier". Pour le moment, aucune personne ne serait visée explicitement. Les accusations concernent l'abus de service, la négligence dans l'exercice des fonctions ainsi que l'empêchement de l'exercice du droit de vote. Des plaintes auprès du Parquet général ainsi qu'auprès de la DNA avaient été déposées suite à l'élection présidentielle de novembre dernier par de nombreuses personnes dans l'impossibilité de voter. Certaines plaintes visaient explicitement plusieurs leaders du parti au pouvoir, le PSD. Le Premier ministre Victor Ponta a quant à lui déclaré ce week-end à la télévision qu'il envisageait une démission dans l'hypothèse où la DNA engagerait des poursuites pénales à son encontre. La rédaction (www.lepetitjournal.com/bucarest) lundi 8 décembre 2014