Un épais nuage de poussière, en provenance du Sahara, s’est formé mardi au-dessus d’Athènes et d'autres villes et îles du pays.
Cet épisode est l’un des plus importants depuis plusieurs années. Surprenant, mais courant, c’est déjà la troisième fois depuis fin mars que la Grèce est touchée par ce phénomène. Des vents du sud ont transporté une épaisse couche de sable venue du désert. Résulat : un ciel jaune-orangé sur l’ensemble de la ville d’Athènes mais également des îles saroniques, rendant l’environnement alentour semblable à celui de la planète Mars. Aussi beau que préoccupant, les autorités grecques ont alerté la population: ces particules de sable peuvent être dangereuses pour la santé!
Un long voyage effectué par des particules de poussière
3 500 kilomètres environ, entre le désert du Sahara et Athènes. Pas étonnant, puisque le plus grand désert de sable du monde laisse s’échapper entre 60 et 200 millions de tonnes de poussières chaque année. Les plus grosses particules retombent vite au sol, les plus légères peuvent parfois parcourir des milliers de kilomètres, pour finir leur course dans le ciel européen.
Un air difficilement respirable
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos du nuage de poussière ont afflué. Mais le gouvernement a appelé les citoyens à rester vigilants. Les personnes fragiles, souffrant de pathologies respiratoires, “devaient éviter de sortir”.
Depuis lundi, de fortes concentrations de poussière ont survolé l’Attique, le Péloponnèse, la Crète et les Cyclades. Le phénomène a “atteint son maximum limitant la visibilité” mardi soir, a indiqué un communiqué du service météorologique grec.