A l'occasion d'une réunion ministérielle européenne des « Amis de l'Industrie », portant notamment sur la protection de la sidérurgie européenne face à la concurrence chinoise, Emnanuel Macron, ministre français de l'Economie, était en visite à Varsovie vendredi.
La réunion s'est tenue au Palais de Wilanów. Organisée par le ministère polonais du développement, y ont pris part le commissaire à l'industrie de la Commission européenne et plusieurs autres ministres de l'industrie de pays européens.
Emmanuel Macron s'est rendu à l'ambassade de France dans l'après-midi où il a tenu à rencontrer les dirigeants des entreprises françaises implantées en Pologne. Il les a félicités de leur implication dans la relation économique et commerciale entre la France et la Pologne, et a rappelé à cette occasion que la France est aujourd'hui, après l'Allemagne, le pays étranger qui investit le plus en Pologne.
Face aux changements politiques récents dans le pays, le ministre a appelé au pragmatisme dans le domaine économique. En effet, avec 4% de taux de croissance moyen depuis 2004, le ministre a qualifié l'économie polonaise de "solide ". Il a surtout tenu a souligner le potentiel de développement existant en Pologne et dans lequel la France a un rôle important à jouer, dans différents secteurs comme celui des infrastructures ou de la logistique, par exemple. Taux d'interêts très bas, fonds européens, besoins d'investissements : les perspectives économiques s'avèrent être nombreuses pour la France.
Le jour-même, une interview d'Emmanuel Macron paraissait dans Gazeta Wyborcza. Il y évoque les dernières manifestations qui se sont tenues en France contre la loi Travail, les 35 heures, la coopération avec la Pologne dans le domaine ferroviaire ainsi que les premiers pas de son mouvement, "En marche ! ", et l'avenir de l'Europe. "Je crois que le Premier ministre et le Président ont voulu être à l'écoute des mouvements sociaux, et décidé de retirer certaines dispositions dans le but de conserver l'essentiel ", dit-il à propos du compromis conclu sur la loi Travail. Parlant de l'Europe et de son avenir, il constate qu'il sera "celui que nous voudrons lui donner". Enfin, interrogé sur la direction que prendra son nouveau mouvement politique, il répond qu'il ira "vers la reconstruction du pays ". A la question de savoir s'il se présentera à la présidentielle, M. Macron répond qu'il est "extrêmement prudent ".
La Rédaction (lepetitjournal.com/Varsovie) - Lundi 25 avril 2016
© Photo d'Emmanuel Macron à l'ambassade de France : Pascal Perrier
Inscrivez-vous à notre newsletter gratuite !
Suivez-nous sur Facebook
L'annuaire 
L'agenda 
Les annonces 