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OPINION - De la dictature de Lilís au pouvoir presqu’absolu du parti PLD

Écrit par Lepetitjournal République Dominicaine
Publié le 6 septembre 2016, mis à jour le 7 septembre 2016

 

Les tragédies que la République a vécues ont varié un peu depuis le temps de Lilis, il y a plus de stabilité, plus de respect pour les procédés politiques et électoraux et il y a eu une alternance du pouvoir entre le parti Révolutionnaire Dominicain, le parti  Réformiste Social Chrétien et le parti de la Libération Dominicaine.


 

Ulises Heureaux , président de la République dominicaine

Ulysse Heureaux, plus connu sous le nom de Lilís, est mort il y a 117 ans, dans la ville de Moka, dans un assassinat  exécuté par Jacobito de Lara et quelques jeunes hommes politiques, entre lesquels se distinguait le général  Horacio Vásquez.  Lilís gouvernait le pays sous un régime de fer, il utilisait l'extorsion et la manipulation dans l'intention de se perpétuer au pouvoir autant qu'il le pouvait.

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http://www.lepetitjournal.com/republique-dominicaine/societe/252248-lilis-heureaux-le-pacificador-de-la-patria

 

 

Général Antonio Duvergé Duval

 

Dans l'histoire dominicaine l'assassinat a toujours été présent. Aussitôt la République créée, les patriotes qui ont cru en elle et qui ont forgé le chemin pour sa fondation, commencèrent a subi r des persécutions et beaucoup ont même été exécutés. Parmi ceux-là, n'oublions pas de mentionner Antonio Duvergé, Maria Trinidad Sanchez, et même Francisco del  Rosario Sanchez.

En 1864 a été fusillée dans la ville de Maimón, Puerte Plata, l'ex-président José Antonio Salcedo, connu sous le pseudonyme de Pepillo. C' était le président Gaspar Polanco qui donna l'ordre de cet assassinat.

Juan Pablo Duarte, le fondateur de la République et le chef du mouvement « Los Trinitarios »  a vécu une grande partie de sa vie en exil, et bien qu'il revînt au pays pour s'engager  et donner son appui dans la Restauration de la République, il n'a pas été accepté et a été renvoyé en exil. Il mourut pauvre et éloigné des siens au Venezuela, sans reconnaissance et sans l'aide des autorités qui dirigeaient la République qu'il avait aidé à créer.

Ramón Cáceres, président de la République, fut assassiné en novembre 1911, par le général Luis Tejera, le propre fils du ministre des Relations Extérieures de son gouvernement, Don Emiliano Tejera . Pendant que le président circulait dans son carrosse tiré par des chevaux, les conjurés ordonnèrent de l'arrêter, mais le cocher fit une résistance et le président reçut une décharge mortelle.

 

Dans sa marche vers le pouvoir, beaucoup d'hommes politiques furent assassinés par ordre de Raphaël L. Trujillo Molina. Il fut sauvé par son chef et président de l'époque, Horacio Vásquez, mais il le trahit. Le général Horacio était  très vieux et malade, Trujillo s'empara du pouvoir et établit une dictature de plus de 30 ans. Il n'y a pas eu d'autre moyen de le séparer de ce pouvoir qu'en ayant recours à l'assassinat, « el tiranicidio », le 30 mai 1961. C'est à partir de cette date que commença  ce qui est connu aujourd'hui comme la période démocratique de la République dominicaine.

 

 

Rafael L. Trujillo Molina

 

Lire aussi:

http://www.lepetitjournal.com/republique-dominicaine/societe/252840-rafael-leonidas-trujillo-molina

http://www.lepetitjournal.com/haiti/expat/248909-rafael-leonidas-trujillo-molina

 

Une démocratie en dent de scie, puisque depuis son avènement elle a été perturbée par le traumatisme et l'interruption du processus politique qui aurait pu aider au renforcement et à la consolidation politique du pays. Le premier gouvernement élu qui était présidé par Juan Bosch, fut destitué  7 mois après son  installation, ce qui provoqua des soulèvements de guérilleros, des morts de dirigeants politiques, une guerre civile et une intervention militaire des États-Unis.

En présence des troupes américaines en terre dominicaine il y  eut des élections, en 1966, gagnées par Joaquín Balaguer. Juan Bosch, le candidat du PRD (Parti Révolutionnaire Dominicain), ne put pas sortir dans les rues pour réaliser sa campagne électorale. Depuis lors et jusqu'en 1978, le régime installa un processus de terreur contre les adversaires et contre ceux qui  avaient été dans les tranchées constitutionalistes en 1965. C'est-à-dire, que le pays vécut une démocratie violente, falsifiée, puisque les élections  étaient manipulées et contrôlées par l'appareil militaire, jusqu'à ce qu'il y ait une possibilité d'ouvrir un espace politique avec le processus électoral de 1978. Le PRD revint au pouvoir, cette fois avec  Antonio Guzmán, président de la République. Avant de terminer son mandat, le 4 juillet 1982, le président se suicida.

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http://www.lepetitjournal.com/republique-dominicaine/societe/254402-lionel-vieux-patriote-haitien-et-heros-en-republique-dominicaine

 

En présence des troupes américaines en terre dominicaine il y  eut des élections.

Les malheurs que la République a vécus, ont varié un peu depuis lors. Il y a plus de stabilité, plus de respect pour le processus politique et pour le processus  électoral, il y a eu alternance du pouvoir entre le parti Révolutionnaire Dominicain, le Réformiste Social Chrétien et de la Libération Dominicaine.

El más reciente de esos partidos, con 43 años de formado, es quien ahora controla todo el aparato del Estado. Los otros son en la práctica caricaturas de partidos, que medran alrededor del poder que usufructúa el PLD, una entidad que ha consolidado un ejercicio del poder sin hacer concesiones, sin negociar políticamente sus criterios, y que pese al tránsito que tuvo desde la ideología de izquierda con que nació hacia una ideología conservadora y de derecha con que ejerce el poder, no ha sufrido las consecuencias de esas mutaciones. El cambio, paradójicamente, le ha consolidado en el poder casi absoluto del panorama institucional dominicano.

Le plus jeune de ces partis, avec 43 ans d'existence, contrôle maintenant tout l'appareil de l'État. Les autres en pratique représentent des caricatures de partis, qui gravitent aux abords du pouvoir. Le  PLD (Parti de la Libération Dominicaine), est une entité qui a consolidé un exercice du pouvoir sans faire de concessions, sans négociation politiquement. Malgré son passage d?une idéologie de gauche  vers une idéologie conservatrice et de droite avec laquelle il exerce le pouvoir, n'a pas subi les conséquences de ces changements. Le changement, paradoxalement, l'a consolidé dans le pouvoir presque absolu.

 

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Por acento.com.do

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6  septembre 2016

Traduction et adaptation:

lepetitjournal.com/republique-dominicaine

 

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Publié le 6 septembre 2016, mis à jour le 7 septembre 2016

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