L’électricité avait déjà considérablement augmenté ces derniers mois, mais la guerre entre la Russie et l'Ukraine n’a pas arrangé les choses: le gaz, le pétrole et l'essence montent en flèche et l'électricité coûte déjà dix fois plus cher qu’il y a tout juste un an.
Comme il semble loin le temps où le mégawattheure coûtait moins de 50 euros. Ainsi, le mois de février 2021 - le dernier avant le début de la hausse- s'était terminé avec une moyenne de 45,44 euros par mégawattheure.
Depuis, pratiquement chaque jour un nouveau record est battu et l’on constate des pointes à 700 euros/MWh. La moyenne pour mars 2022 n'a pas encore atteint 400 euros, mais les experts préviennent que la situation va empirer, du moins tant que le conflit se poursuivra. En effet, on estime que les pays de l'UE paient chaque jour à la Russie 600 millions d'euros en importations de gaz. L'Allemagne reçoit environ 55% de son gaz de la Russie.
10 millions de clients espagnols au tarif variable
Concrètement, les ménages qui ont un tarif réglementé ou PVPC (Precio Voluntario para el Pequeño Consumidor), - environ10 millions de personnes, soit un tiers de l'ensemble des clients - ressentiront la hausse et devraient choisir le moment où ils décident d'utiliser les appareils qu'ils consomment le plus, car la différence entre le moment le moins cher (0,37902 euros/kWh) et le plus cher (0,5 euros) est très importante. Ainsi, suivant l’heure, mettre le lave-vaisselle peut coûter entre 45 centimes (à 4h00 du matin) et 75 centimes (21h00).
Les deux tiers des clients restants ont un tarif fixe, plus cher à la base, mais qui n'est pas affecté par les fluctuations du marché et ne sera pas directement touché. Cependant, lors de la renégociation du prix fixe, la tendance du marché est prise en compte, de sorte que le prix de base peut augmenter.
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