Fanny Ruwet : « L'humour belge à Hong Kong pour la première fois »

Fanny Ruwet, vous êtes humoriste. Comment en êtes-vous arrivée à ce métier passionnant ?

J’ai commencé à m’intéresser à l’humour quand j’ai réalisé que je n’aimais pas ce pour quoi j’avais fait mes études en relations publiques. Je tournais un peu en rond et j’avais quelques copains dans le stand up donc j’ai décidé de me lancer un défi et de monter sur scène, juste une fois, pour me donner un petit électrochoc. Et en fait, ça m’a plu donc j’ai décidé d’améliorer mon texte et de remonter juste une deuxième fois, puis une troisième fois… et finalement, en un an, c’est devenu mon métier.

Ma routine, c’est le chaos !

Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de votre routine ?

Aujourd’hui, je suis humoriste, je fais de la scène, je fais des chroniques en radio, sur France Inter, je fais des podcasts et j’ai écrit un roman donc apparemment j’ai un immense égo pour penser que j’ai beaucoup de choses à dire (rires) ! C’est très chouette.

Toutes ces casquettes sont hyper complémentaires pour moi. J’adore écrire pour la scène, donc le spectacle me donne cette liberté de prendre le temps de créer, là où pour une chronique en radio, en trois minutes il faut être hyper efficace. Ce n’est pas le même type d’écriture. Le podcast, j’adore car je fais parler des gens que j’aime bien, ce n’est pas moi le centre d’intérêt. C’est très stimulant. Et le roman, ça c’est encore un autre délire, je ne pensais pas que j’en serais capable, c’est tellement long à faire, il faut croire en soi.

Côté « routine », pour l’instant c’est assez chaotique car j’ai la tournée du spectacle en France, j’ai enregistré plein de podcasts la semaine dernière, j’ai des rendez-vous pour des films… C’est très aléatoire. Ma routine, c’est le chaos !

À quoi le public de Hong Kong peut s’attendre avec votre nouveau spectacle « On disait qu’on faisait la fête » ?

Je parle de toutes les fois où on essaye de s’échapper de la réalité, par plein de moyens différents et des conséquences, ou comment gérer ses émotions sans faire trop des trucs nuls. Je parle du rapport à l’alcool, à la drogue, à la santé mentale et il y a plein d’anecdotes de toutes ces fois où je n’ai pas réussi à dire non, à gérer une émotion ou juste à communiquer et qui m’ont menée dans des situations complètement bizarres : une fois j’ai reçu un cheval à cause de ça !

Être la première humoriste belge à Hong Kong, c’est très cool !

Vous êtes la première humoriste belge à venir en spectacle à Hong Kong. Est-ce que vous êtes attachée à cette identité belge ?

Je n’avais pas capté que j’étais la première Belge à venir jouer à Hong Kong, c’est trop bien ! Et oui, j’aime bien mon identité belge dans le domaine de l’humour, on a ce truc un peu nonchalant, on s’en fout des conséquences négatives, on a un peu plus d’autodérision aussi je crois, tout est plus tranquille du côté belge.  

Cette tournée en Asie, c’est complétement fou !

Si c’est votre première fois à Hong Kong, comment imaginez-vous la ville ?

J’ai très peu voyagé, donc je n’ai aucune idée de ce qui m’attend en Asie. Dans ma tête, Hong Kong, j’imagine un peu une ville futuriste, avec des voitures qui volent (rires), très moderne, qui ressemble à New York, très haut.  

Cette tournée en Asie, c’est complètement fou ! C’est une proposition incroyable. Je vais faire plus de pays en dix jours que ce que j’ai fait sur toute ma vie.

Quels sont vos prochains projets et envies ?

Pour le moment, il y a le spectacle qui part en tournée pour les deux prochaines années, mon roman vient de sortir en poche, le podcast continue, et pourquoi pas peut-être écrire ou jouer pour des séries ou des films, on verra si ça aboutit !

• Infos pratiques :
  Date : 16 mai 2024 à 20h
  Tarifs : 340 HKD
  Adresse : Basehall 02, LG/F, Jardine House, 1 Connaught Place, Central.
  
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