Même si celui-ci n'est pas comparable au triste événement qui a eu lieu récemment en Italie, le tremblement de terre du week-end dernier en Roumanie constitue un signal d'alarme pour beaucoup de spécialistes du marché de l'immobilier et de l'assurance.
Le PAID regroupe les sociétés d'assurance roumaines sur le thème des systèmes d'assurance obligatoire des habitations dans le cas des catastrophes naturels. Celui-ci vient d'annoncer que seulement un cinquième des Roumains possédaient à l'heure actuelle une assurance pour leur habitation en cas de tremblements de terre, d'inondations et de glissements de terrain. Celle-ci est pourtant obligatoire. "La Roumanie n'est pourtant pas réputée pour posséder un système national d'assurance obligatoire des biens immobiliers à tarifs élevés", a indiqué le PAID dans un communiqué. Les chiffres sont toutefois en hausse puisque le nombre d'assurance obligatoire en vigueur est passé de 1,5 millions à 1,73 millions entre août 2015 et août 2016. Plus de 38% des bucarestois possèdent une assurance obligatoire pour leur maison, contre seulement 26% des habitants de Dobrogea ou encore 21% dans le Banat. Épicentre des séismes dans le pays, la région de Vrancea en Moldavie n'aurait que 15% de ses maisons assurées. Le PAID a également précisé que pour le mois d'août il avait dédommagé ses clients à hauteur de 228.477 lei, soit plus de 50.000 euros. D'après une étude réalisée à l'échelle européenne par la société d'assurance suisse Swiss RE, les catastrophes naturelles ont généré l'an passé des pertes de 13 milliards de dollars en Europe. Selon l'étude, seules 6 milliards de ces pertes étaient couvertes par des assurances.
La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) jeudi 29 septembre 2016
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