Les relations entre Bucarest et Budapest se tendent suite à la manifestation du 10 mars dernier, à Târgu Mure?, à laquelle se sont joints plusieurs citoyens hongrois du mouvement nationaliste Jobbik.
Photo : frontpress.ro
Après cet événement qui a dégénéré en confrontation avec les forces de l'ordre, les autorités roumaines ont décidé d'interdire sur leur territoire plusieurs citoyens hongrois appartenant à quatre formations extrémistes, dont Jobbik et la Nouvelle garde hongroise. Bucarest a justifié ces mesures de prévention en invoquant "des risques pouvant perturber l'ordre public et la sécurité nationale". Kisgyorgy Levente, le candidat de Târgu Mure? sur les listes de Jobbik aux élections européennes, a affirmé que les mesures prises ne sont pas conformes aux "lois de l'Union européenne", et que cela pourrait déclencher "un scandale international". Le président Traian B?sescu a lui mis en garde les politiciens hongrois "de ne pas utiliser la période de campagne électorale (élections européennes du 25 mai prochain, ndlr) pour faire des déclarations qui contredisent les lois de la Constitution et de l'Etat de droit". La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) mardi 18 mars 2014
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