Le département de recherche de la revue AméricaEconomía vient de publier son classement version 2014 des meilleures villes pour faire des affaires en Amérique latine. Trois villes se distinguent sur le podium : respectivement Miami, Santiago du Chili et Mexico.
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Le Classement "Ranking 2014" d'América economía
Cette étude élaborée depuis 2010 et qui évalue les villes émergentes et grandes capitales répond à une méthodologie développée par AméricaEconomía Intelligence, unité de recherche aussi connu pour son étude des entreprises multilatinas. En effet, chaque année les pôles urbains latino-américains sont classés selon l'indice de la compétitivité urbaine (ICUR base : 100) qui consiste à mesurer le potentiel et capacité d'affaires des villes latino-américaines considérant huit dimensions avec plus de 300 variables disponibles (2013) sur les perspectives de dynamisme économique, le développement durable urbain ou encore l'environnement pour faire des affaires. |
Le classement complet comprend six villes mexicaines, parmi elles, Mexico se détache pour son haut niveau de qualité de services aux entreprises tandis que Monterrey renoue avec la perception des cadres sur une bonne qualité de vie et un contexte favorable pour faire des affaires.
Parmi les villes étudiées préalablement identifiées pour son attractivité urbaine, on remarque celles représentées par une taille importante de 900.000 à 21 millions d'habitants ou ayant un PIB de plus de 5.000 milliards de dollars comme les grandes capitales d'Amérique latine (Bogotá, Buenos Aires, Mexico, Panama City, Lima, Santiago, Quito, etc.) et d'autres grandes villes émergentes avec un faible taux de chômage (2013-2014) telles que Arequipa, Belo Horizonte, Curitiba, Porto Alegre, Puebla, Querétaro y Trujillo.
Les villes qui ont gagné le plus de places dans le classement régional entre 2013-2014 sont: Puebla (+6), Quito (+6), Montevideo (+3), Medellín (+3), Querétaro (+3), Guatemala (+3).
Quatre nouvelles villes ont été intégrées au classement, il s'agit de Concepción-Talcahuano (CHL), Cuibá et Natal (BRA), Trujillo (PER) ce qui offre un outil encore plus complet pour la prise de décision au niveau du développement économique puisque des comparaisons sont possibles selon les cycles de l'analyse (2010-2014) et d'autre part pour les potentiels investisseurs intéressés par une collecte de données sur les attributs urbains comme la pouvoir de marque ou le niveau de services pour les cadres et les entreprises.
Le rapport complet souligne finalement un ralentissement économique au Brésil qui affecte le développement de la compétitivité mais aussi une augmentation du coût des services aux cadres et une insécurité montante qui n'améliore pas le coût et qualité de la vie dans les villes brésiliennes. En revanche, au Mexique, les récentes annonces des investissements automobiles de Audi à Puebla ou encore BMW à San Luis Potosi montre un intérêt grandissant pour "El Dorado".
William Gourg, Revista AméricaEconomía, pour (Lepetitjournal.com/mexico) Lundi 21 juillet 2014
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