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JOB D’ETE - Une pratique pleine d’opportunités et de risques pour les jeunes Béninois

Les périodes de congés scolaires au Bénin riment avec une affluence des jeunes sur les marchés et dans les différents secteurs d'activité. Ces jeunes sont en quête d'opportunités de travail pour aider la famille ou pour leur propre compte. Loin de profiter d'un repos estival, ils préfèrent travailler. Lepetitjournal.com vous propose de découvrir cette pratique dans cet article.

 

Une pratique pleine d'opportunité

Ils affluent dans les artères des grandes villes du Bénin, aux abords des feux tricolores et autres milieux de forte attraction humaine. C'est la période des vacances et certains jeunes scolaires Béninois n'entendent pas perdre un seul instant à chômer. Des tickets à grattage de la loterie nationale en main, des marchandises de tous ordre sur la tête, au guidon des poussepousses de ?'Fan Milk '', entreprise agro-alimentaire de produits laitiers, ils n'hésitent pas à vous proposer leurs services.

Approché, Roméo, élève en 3ème au collège explique « je m'investis dans ces activités  pour  soulager un peu mes parents dans les dépenses liées aux fournitures scolaires et aux fêtes de fin d'année ». Dans une blouse bleue frappée du logo de « Fan Milk », il nous explique que sur chaque unité livrée, il gagne 10fcfa. A en croire son témoignage, cela lui rapporte entre 1000  voire 4000fcfa par jour.

Elève en deuxième année au lycée, Angèle quant à elle distribue des produits chinois, des cartes Sim, et des portables. Orpheline de père, elle dit être motivée par la volonté d'aider sa maman en subvenant pendant un temps à ses besoins.

A l'instar de ces deux jeunes, nombreux sont ces jeunes Béninois qui s'adonnent à différentes activités pour pallier le besoin, l'ennui, voire même au vice car, notifie Angèle, « c'est mieux que la prostitution ». 

De plausibles risques

Dans l'exercice de ces activités, il s'avère que certains jeunes sont exposés à plusieurs écueils.

C'est le cas d'Alexandre qui confie avoir été endetté et dépossédé du peu de bénéfices qu'il a fait parce que accusé de dette. De plus ils peuvent être également victime de vol et donc amené à rembourser les pertes parce que les différentes tentatives de justification pour se tirer d'affaire tombent toujours dans des oreilles d'un sourd. Certains peuvent même aller en prison à défaut de pouvoir rembourser.

Oslo WANOU (www.lepetitjournal.com/cotonou) mardi 5 juillet 2016

crédit photo: onechai.fr - vendeur ambulant à cotonou