Introduction : ARTE a diffusé cette nuit un reportage consacré au photographe Philong Sovan qui capture un Phnom Penh authentique. À revoir sur son site.
Une série de 5 émissions au Cambodge
Une série de 5 reportages tournés exclusivement au Cambodge entraîne les auditeurs dans une escapade culturelle et artistique dans l’émission “Invitation au voyage".
Après un premier épisode qui dressait le portrait de la cheffe Kimsan Pol, ARTE a diffuser cette nuit le photographe Philong Sovan, qui magnifie la capitale cambodgienne avec son appareil photo.
Le 2 octobre sera diffusé un reportage sur le fameux poivre de Kampot et le 24 octobre par une émission sur l’implication de Georges Groslier dans la traque d’André Malraux. Un autre épisode sur le Bokator, un sport traditionnel, est prévu, la date de parution n’est pas encore communiquée.
Philong Sovan, la photographie comme leitmotiv
Philong Sovan est né au Cambodge en 1986. Depuis son plus jeune âge, il est passionné par la photographie et décide d’en faire son métier. Jusqu’en 2011 il est photographe pour le journal The Phnom Penh Post, date à laquelle il obtient une bourse pour étudier à l’école Louis Lumière de Paris.
Aujourd’hui, Philong Sovan expose dans des galeries parisiennes et cambodgiennes. Ses tirages se retrouvent fréquemment dans la presse internationale et cambodgienne. Le succès du photographe s’explique par la qualité de ses clichés et le regard original et intime qu’il pose avec son appareil sur les interactions de la capitale cambodgienne.
Capturer le Phnom Penh des invisibles
Une famille réunie autour d’un repas, un garçon portant son petit frère, des hommes torse nu roupillant sur un banc public... Ces clichés traduisent avec une intensité picturale, gestes et regards des habitants de Phnom Penh après la tombée de la nuit.
A la lumière des phares de sa moto, Philong Sovan traque l’intimité des scènes qui s’y déroulent et immortalise les visages qui habitent la nuit.
Pour les Phnompenhois les moins nantis, la rue est le prolongement naturel de leur logement exigu, une échappatoire à la promiscuité de leurs foyers qui regroupent plusieurs générations. En les photographiant, Philong veut donner à ces oubliés une existence. Il propose ainsi de s’immerger dans le Phnom Penh des invisibles. Leurs regards traduisent un visage du Cambodge.
Philong Sovan pose son regard sur les plus précaires qui habitent la ville. Le travail du photographe est très touchant, notamment car il travaille dans une relation de grande proximité avec les sujets.
Pour visionner ce reportage il vous faut suivre ce lien, habiter la France ou posséder un VPN.
Réalisatrice: Ruxandra Annonier
Chef opérateur: Etienne Boisson
Drone opérateur: Antony Holvoet
Présentation : Linda Lorin
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