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Pour Nadège "s’installer à Sumba fut comme une évidence"

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Écrit par Valérie Pivon
Publié le 3 novembre 2019, mis à jour le 5 novembre 2019

Pour Nadège Le Fort installée depuis trois ans à Sumba, la rencontre avec l’île fut comme une évidence. Les paysages surprenants, les traditions ancestrales et les plages de sable blanc l’ont convaincue d’y poser ses valises et de se lancer dans la construction d’un hôtel sur la plage de Wera à l’Est de l’île.

Diplôme de lettres en poche, un petit passage devant les caméras pour une série télévisée française, Nadège décide d’aller voir le monde et part s’installer en Afrique, où elle vivra pendant six ans en brousse. Envie de changement, une opportunité se présente à elle et à son compagnon de route Dani en Nouvelle-Calédonie ; la construction d’un hôtel. Mais arrivés sur place et après avoir étudié le marché et surtout la sociologie de l’île, le projet hôtelier s’avère compliqué ; Nadège et Dani décident d’abandonner la Nouvelle Calédonie. Ils étudient leur chemin de retour vers la France et les possibles opportunités. Des terrains sont à vendre à Sumba, ils ne connaissent pas cette île. À leur arrivée, ce fut comme une évidence, ils vont construire un petit hôtel sur cette île sauvage aux paysages fantastiques.

Bien sûr, il faut passer tout d’abord par les aspects légaux, monter une société, trouver un partenaire, consulter des notaires. Nadège nous explique : « Nous avons rencontré de nombreux professionnels afin d’avoir le maximum d’informations et des retours d’expériences. Il y a des règles, il faut les respecter, le verbal ne suffit pas, il faut passer par un notaire et après c’est assez rapide. La population nous a très bien accueillis, la construction d’un hôtel c’est un apport de revenus pour l’île ».

Le choix est fait de construire deux villas et un bungalow en bambou afin de respecter l’environnement. « Nous ne sommes pas encore complètement éco-responsables, nous traitons bien sur les eaux usées par un système de plantes filtrantes, mais le problème est l’électricité : nous avons pour le moment un groupe électrogène. Nous réfléchissons à un autre système. Pour compenser un peu, nous avons mis en place un projet "un visiteur, un arbre". Lors de son passage dans notre hôtel, le client plante un arbre».

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Le resort est ouvert depuis 1 an et demi, Nadège et Dani emploient cinq employés venant tous des villages voisins. Nadège est en charge de leur formation : cuisine, intendance, accueil, entretien. «  Nous sommes une petite structure, il faut que chacun soit polyvalent. » Dani, lui, est en charge de l’entretien, du groupe électrogène, des réparations en tous genres. Nos journées sont longues, nous explique Nadège, mais nous sommes heureux».

Côté cuisine, Weba Resort propose une cuisine faite à base de produits locaux. Et plutôt occidentale, car c’est ce que demande la clientèle : une majorité de clients vient de Jakarta. Nadège travaille avec son équipe à élaborer un mélange de cuisine indonésienne et européenne.

L’hôtel est ouvert depuis un an et demi et fonctionne bien.« Nous avons eu la chance dès l’ouverture d’accueillir une équipe de cinéma de Jakarta. Ce qui nous a fait une publicité auprès de la communauté audiovisuelle de la Capitale. Depuis, nous accueillons régulièrement des personnalités du théâtre, du cinéma et de la télévision ».

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Crédits photos : Wera Beach Resort

Outre le fait de rester dans de jolies villas et de profiter de la plage, Wera Beach Resort propose à ses visiteurs des promenades à cheval, un hôtel nomade en emmenant les visiteurs camper, la découverte de la culture locale, les villages ancestraux et leurs mégalithes ainsi que les magnifiques paysages de l’île.

Wera Beach Resort se situe à 30 mn de voiture de l’aéroport de Waingapu.

Plus d’informations : cliquer sur Wera resort beach