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Le trafic routier à Mumbai

À l’occasion de la Semaine de la presse et des médias 2024, Lepetitjournal Inde prête la plume aux élèves du Lycée Français International de Mumbai. Ils en profitent pour évoquer des sujets qui leur tiennent à cœur. Bravo et merci à eux pour leur contribution. Alban élève de5e, nous parle du trafic routier dans la ville.

trafictrafic
Écrit par Lycée Français International Mumbai
Publié le 19 mars 2024, mis à jour le 31 mars 2024

 

Pour moi, le trafic est une partie entière de Mumbai… Je m’y habitue peu à peu, et comme le dit mon chauffeur :

“Mumbai et le trafic sont deux choses qui sont inséparables. Je pense que cette ville serait tout autre chose sans le trafic…”

Le problème concernant le trafic est que ce dernier est totalement imprévisible, ce qui n’aide vraiment pas. On peut très bien mettre trente minutes pour aller d’un point à l’autre en cas de faible trafic ou deux heures en cas de trafic élevé.

Des temps de trajet imprévisibles

Par exemple, je suis allé avec mon ami à un parc de trampolines à environ une bonne vingtaine de kilomètres de chez moi à 11 heures du matin un jour de semaine pendant les vacances, et cela nous a pris environ trente minutes de trajet. Plus tard, pour l’anniversaire d’un autre ami, qui était vers 16 heures, ce qui correspond à l’heure de pointe du trafic à Mumbai, un samedi, j’ai mis environ une heure et demie pour faire ce même trajet.
 

trafic routier

 

Je peux aussi citer la fois où je suis allé dormir chez un ami qui habite à Churchgate dans le sud de Mumbai. 

Notre école se situe dans le quartier de Lower Parel, la distance est d’environ 10 kilomètres entre Lower Parel et Churchgate. 

Pour rentrer de l’école un vendredi soir, il nous a fallu environ 45 minutes !

Puis le lendemain matin, un samedi matin donc, il m’a fallu seulement 15 minutes pour rentrer chez moi sachant que ma maison est toute proche de l’école. 

Face au trafic qui ne peut qu’empirer à cause l’augmentation de la population indienne, il faut forcément trouver des solutions pour désengorger le trafic, pour éviter des embouteillages interminables. 

Les "fly-over" : solution au trafic ?

C’est là que vient l’idée des “fly-over”, (qui signifie voler au-dessus) qui sont des sortes de très longs ponts qui peuvent aller de 500 mètres de longueur à plusieurs kilomètres de long et qui sont très répandus à Mumbai. 

On peut par exemple citer le sea-link, un fly-over au-dessus de la mer de 5,6 kilomètres de long qui relie le quartier de Worli au quartier de Bandra.

sealink

 

Il y a aussi un fly-over qui reliera SoBo (sud de Mumbai) au terminal 2 de l’aéroport international Chhatrapati Shivaji Maharaj, qui ouvrira en 2024 et qui est une grande fierté pour tous les Indiens.

Le problème de la pollution

Le gros problème de la construction de ces fly-over est la pollution : en effet, durant toute la durée de la construction, des pelleteuses, camions ou encore tractopelles, qui consomment de l’essence sont utilisés. 

Leurs gaz d’échappement s’ajoutent à toute la poussière dégagée par les chantiers. Et comme le dit mon chauffeur :

“ La construction de nouvelles routes et ponts aide beaucoup, mais cela coûte cher et pendant toute la durée de la construction, cela va polluer et la pollution n’aide jamais…”

Donc les émissions de CO2 des chantiers vont s’ajouter à celles du trafic et la pollution de Mumbai et des autres villes indiennes sera plus élevée.

Il y a aussi le type de voiture qui pollue plus ou moins. Il est sûr que les goûts des Indiens concernant les automobiles varient, car le type de voiture qu’ils prennent et dont ils se servent dépend de leurs goûts, de leurs besoins et leurs capacités à les financer. 

“Il y a des Indiens qui aiment les grosses automobiles, comme les BMW ou les Audi tandis que d’autres préfèrent des voitures discrètes, comme des Suzuki ou encore des Hyundai”.

Il y a aussi les voitures électriques qui sont selon le gouvernement Indien “une alternative durable mais tout de même moins efficace que les vélos pour contrer le fléau qu’est la pollution”.

Cet article a été écrit par Alban Vigier, un enfant de nationalité française de 12 ans et demi, élève de 5e au Lycée Français International de Mumbai en Inde (LFIM). Cet élève est expatrié à Mumbai depuis 2 ans et demi et il est très heureux d’avoir écrit cet article pour https://lepetitjournal.com/inde.

  

 

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