Comment s’expatrier au Vietnam quand on est en situation de handicap ?

Mais bien qu’une part non négligeable de ces derniers soit constituée de PMR ou de personnes à mobilité réduite, et que le Vietnam œuvre pour les droits des handicapés, le doute subsiste toujours.

Pour vous aider, vous qui hésitez à vous expatrier au Vietnam en raison d’un handicap, nous vous expliquons comment et pourquoi entreprendre cette belle aventure.

Pourquoi s’expatrier au Vietnam ?

Le Vietnam s’engage à promouvoir le droit des personnes en situation de handicap

D’après les chiffres dévoilés en 2022, le Vietnam compterait 7 millions de handicapés, ce qui représente 7,8 % de sa population nationale. Dans le but de soutenir toutes ces personnes, l’État a alors mis en place un cadre juridique dans l’unique but de défendre leurs droits et leurs intérêts. En vertu de la Constitution de 2013, tous les handicapés bénéficient donc d’une assistance sociale en matière de soins, de réhabilitation fonctionnelle et d’emploi. La législation vietnamienne est aujourd’hui encore complétée de manière à soutenir les personnes handicapées, que ce soit sur les points concernant l’assistance juridique, le Code du travail, l’éducation ou encore l’enseignement professionnel et la protection.

Laissez-vous séduire par la sublime ville d’Hô-Chi-Minh

Quitter Paris pour retrouver un paysage idyllique et pittoresque au Vietnam, c’est le pari que des millions de Français se lancent chaque année. Si le dragon de l’Asie attire autant les Français, qu’ils soient actifs, étudiants, retraités ou même en situation de handicap, c’est pour différentes raisons évidentes. Entre opportunités professionnelles, coût de la vie, climat, culture et dépaysement… multiples sont les raisons qui poussent les Français à chambouler leur vie et à commencer une toute autre à l’autre bout du monde. À l’image du pays, Hô-Chi-Minh reflète parfaitement les attraits du Vietnam ; sa beauté naturelle, ses traditions et ses coutumes.

Anciennement Saigon, Hô Chi Minh-Ville, capitale économique du pays, s’ouvre de plus en plus à l’international et à la consommation de masse. Ce changement fortement influencé par une croissance économique fulgurante pousse les entreprises vietnamiennes à conquérir de nouvelles envies et demandes, donnant lieu à des situations favorables aux expatriés en quête d’opportunités professionnelles.

Outre l’attrait professionnel, Hô Chi Minh-Ville propose aussi une beauté naturelle, ce qui en fait l’une des plus belles perles d’Asie. Avec ses traditions et ses coutumes, le Vietnam propose aussi une diversité culturelle et historique marquante. Réputée à travers le monde, l’architecture vietnamienne traditionnelle, symbolisée par ses villes, ses tombeaux, ou encore ses centaines de palais, est gage d’expérience unique pour les touristes ainsi que les expatriés. Après la nature, les monuments, l’art culinaire vietnamiens, qu’elle soit traditionnelle ou moderne, vous embarquent aussi dans une aventure gustative et visuelle semblable à aucune autre.

Comment s’expatrier au Vietnam si vous avez un handicap ?

Bien entendu, s’expatrier lorsqu’on est en situation de handicap reste pleinement possible. Néanmoins, cela peut présenter quelques difficultés en plus, en fonction de votre pays de destination, ce qui nécessite souvent énormément d’anticipation. Allocations, mobilité, scolarité… tant de détails que vous devrez vérifier avant d’entamer votre voyage. Par contre, le Vietnam est une destination qui facilite l’entrée des PMR depuis de nombreuses années.

Quelles sont les prises en charge du handicap pour une expatriation au Vietnam ?

L’Assemblée des Français de l’étranger a mis en place le rapport « Handicap et vie à l’étranger » qui vous permet de consulter les prises en charge ainsi que les aides dont vous disposerez après votre expatriation. En quittant le territoire français (de manière définitive ou à longue durée), vous perdez vos allocations françaises, comme l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Ainsi, il sera aussi de votre ressort de trouver des moyens de transports adaptés ou des véhicules adaptés pour les personnes à mobilité réduite une fois votre expatriation réussie.

Pour habiter au Vietnam, vous devrez aussi disposer de carte de mobilité inclusion (CMI), la carte qui a remplacé la carte d’invalidité depuis 2017. Pour l’obtenir, l’ASFE explique qu’il est nécessaire de faire une demande auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Pour votre enfant en situation de handicap, l’idéal serait de prévoir une scolarité au sein du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Dans les pays hors l’espace économique européen, c’est à la famille de l’enfant de prendre en charge la rémunération et le recrutement d’un accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH).

Les démarches pour aller vivre au Vietnam

Outre les spécificités liées à un handicap, les démarches pour aller vivre au Vietnam restent les mêmes. Dans un premier temps, l’obtention du Visa assurera le séjour au Vietnam. Pour entamer cette démarche, il sera nécessaire de disposer :

• d’un passeport en cours de validité,
• des formulaires de demande de visa de l’ambassade du Vietnam,
• de photos d’identité récentes (format 4 x 6 cm),
• du règlement des frais de visa.

Ensuite, la souscription à une assurance expatriation au Vietnam avant le départ sera aussi nécessaire afin de vous écarter toutes craintes. Même si les infrastructures médicales ainsi que les cliniques privées vietnamiennes ont fait des progrès réels et restent accessibles, cette démarche vous donnera accès à de meilleures prestations et assistances médicales, ou encore à un rapatriement dans les cas les plus graves.

Pour terminer, vous serez aussi invité à vous immatriculer auprès du consulat français pour un séjour de plus de 6 mois. Bien que cette étape ne soit pas obligatoire, elle vous donne accès à de nombreux avantages tels que les échéances électorales.

Sources :

1. La communauté française à l’étranger en chiffres/Auteur : France Diplomatie.
2. La présence française au Vietnam : IDE et EFE/Auteur : Direction générale du Trésor.