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FALLAS 2017 – Quel substitut au polystyrène toxique des sculptures ?

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Écrit par Lepetitjournal Valence
Publié le 12 février 2017, mis à jour le 24 janvier 2018

Malgré l'inscription des Fallas au Patrimoine Immatériel de l'Humanité, des voix se sont fait entendre lors des auditions à l'Unesco pour souligner le côté polluant de ces fêtes, notamment lors de la Cremà. Il n'en fallait pas plus pour que la Mairie se lance à la recherche de nouveaux matériaux moins dangereux pour nos poumons.

Réduire la nocivité de la « Cremà »

Avec l'inscription des Fallas en tant que Patrimoine Immatériel de l'Humanité, il devient nécessaire pour la ville de Valence et la Junta Central Fallera de régler la question de la pollution provoquée par les Fallas.

En effet, lors de la Cremà, la combustion du polystyrène utilisé pour la confection des Ninots dégage des fumées toxiques incommodantes. Père Fuset, président de la Junta Central Fallera, a par ailleurs déclaré : Une étude de l'impact environnemental est nécessaire. [...] De nouveaux matériaux doivent être trouvés.

L'université Polytechnique de Valence (UPV) en renfort

La Mairie de Valence a donc poussé certains de ses départements mais également la UPV à rechercher des alternatives au polystyrène expansé. Et c'est de cette université qu'est venue la solution.

Paja de arroz

Miguel Sanchez, professeur du Département d'Informatique des Systèmes et Ordinateurs explique : L'idée de ce projet est de proposer une nouvelle forme pour réaliser les Ninots, en nous aidant de la technologie d'impression 3D, en utilisant des matériaux recyclables comme la paille de riz, la sciure de bois ou d'autres matériaux issus du monde agricole et qui fonctionneraient de la même manière que les matériaux actuels .

Pour se faire, il suffirait ainsi de mixer de la « paja de arroz » (paille de riz) pour en faire une sorte de pâte malléable qui pourra alors être utilisée par les artistes falleros pour donner forme à leur imagination.

D'une pierre deux coups

De plus l'utilisation de la paille de riz permettrait aussi de réduire un second problème qui est dans l'air depuis plusieurs années : celle des feux volontaires de paille de riz de l'Albufera à la fin des récoltes au mois de septembre qui dégagent d'importantes fumées nauséabondes.

Cette nouvelle matière serait aussi moins nocive pour les artistes falleros. Ces derniers sont partants pour jouer le jeu. Si certains font le pari de la modernité, d'autres optent pour un retour aux constructions en bois.

L'utilisation de la paille de riz pour la création des fallas permettrait alors de régler les deux problématiques les plus polluantes de Valence. La ville a tout à y gagner.

 

Retrouvez le programme des mois de Janvier et Février et le programme du mois de Mars ainsi que l'ensemble de nos articles consacrés aux Fallas 2017 dans notre dossier spécial !

lepetitjournal valencia alicante
Publié le 12 février 2017, mis à jour le 24 janvier 2018

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