Nous avons rencontré l'équipe de "l'Interfaith tour 2", de passage en Tunisie : Ariane, Léa, Lucie et Samir sont partis le 1er juillet pour une série de rencontres inter-confessionnelles, qui a débuté au Royaume Uni
Arrivés le 7 août à Tunis, ils ont été logés chez l'habitant comme c'est la coutume pendant leurs "missions". Ariane est athée, Léa est "juive-athée" comme elle le dit elle même, Lucie est catholique pratiquante et Samir musulman pratiquant.
Le but de leur périple est la discussion, l'expérience, l'échange, l'apprentissage du "vivre ensemble" ... entre eux tout d'abord, puis avec les acteurs religieux des pays visités, mais aussi des personnalités politiques, des associations.
En vidéo, leurs explications le soir de leur arrivée
Leur programme en Tunisie
Samedi 8 août :
Synagogue de Tunis. Cérémonie de shabbat et rencontre avec le rabbin.
Dimanche 9 août :
Messe catholique. Communauté soeurs blanches de la Marsa qui gèrent une bibliothèque, où en période scolaire viennent travailler des enfants des quartiers environnants
Monastère de moines à la marsa : Rencontre avec père Nicolas
Lundi 10 août : Rencontre avec Cécile Dilé - Soeurs Blanches de l'avenue raspail, avec GRIC - Centre d'études de Carthage - Club de lecture du Kef
Mardi 11 août : excursion à Kairouan et rencontre avec l'un des imams de la ville.
Mercredi 12 août : excursion à El Jem
INTERFAITH TOUR
InterFaith Tour est un programme co-fondé par Coexister et Sparknews qui vise à envoyer de façon régulière une équipe de 4 ou 5 jeunes de différentes convictions religieuses faire le tour du monde à la recherche d'initiatives interreligieuses.
La première saison a eu lieu du 1er juillet 2013 au 28 avril 2014. Celle-ci s'est suivie d'un tour de France pour témoigner de cette expérience dans plus de 60 villes. Le tour du monde a permis à l'équipe d'effectuer 435 rencontres d'organisations ou initiatives interreligieuses. Le tour de France a quant à lui permis à Coexister d'organiser plus de 92 conférences. Chacune des rencontres effectuées autour du monde devait nourrir trois impacts sociaux : sensibiliser à la dimension interreligieuse du pluralisme, fournir des matériaux bruts aux centres universitaires pour faire avancer la recherche, connecter les acteurs entre eux pour qu'ils échangent leurs bonnes pratiques.
"Notre but n'est pas de prêcher la bonne parole. Nous voulons nous inspirer de ce qui existe pour importer les modèles en France. On n'entend pas assez parler de solutions, donc nous voulons voir comment chaque société répond aux challenges et fait fonctionner le vivre-ensemble"
La Rédaction (www.lepetitjournal.com/tunis) lundi 17 août 2015