Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

JULIEN CADENA – Toronto sous tous les angles

Écrit par Ariane Khosrovshahi
Publié le 10 juillet 2017, mis à jour le 12 juillet 2017

 

 

Photographe, maintenant vidéaste, Julien Cadena capture des moments de la vie torontoise.  Expatrié depuis le début de l'année, il prend plaisir à arpenter la ville. Toronto permet de passer de l'urbain au rural en un flash. Quoi de mieux pour un photographe ? Lepetitjournal.com Toronto s'est entretenu avec ce nouvel expatrié français pour en savoir un peu plus.

 

 

 

Pourquoi as-tu décidé de t'expatrier à Toronto ?

J'ai beaucoup d'idées de voyages mais un peu de stabilité fait du bien. J'ai décidé de partir dans cette aventure pour au moins deux ans. J'étais à Paris mais Toronto c'était mon rêve. On m'a toujours dit que c'était là  qu'il y a avait le plus de travail et que c'était la ville qui bouge le plus au niveau artistique. Les gens sont ouverts et accueillants. C'est une ville très cosmopolite et je n'ai jamais vue autant de gens provenant des quatre coins du monde. Toronto a quand même beaucoup moins d'âme que Paris ou que d'autres villes européennes mais ce mélange de culture lui apporte une grande richesse. J'aime bien l'Est de Toronto, dans le coin de Lesly. L'atmosphère est détendue, il y a des coffes shop. Le bord du lac aussi est très bien. Il faut dire que c'est agréable d'avoir autant de paysages différents dans une même ville.

 

Faire de la photo à Toronto, c'est comment ?

J'ai commencé la photo il y a 4 ans après mon tour du monde. Je suis parti pendant un an avec un ami qui est aussi photographe (Slavin eyez). C'est un peu grâce à lui que j'ai eu ce coup de c?ur pour la photo. En rentrant du voyage, je me suis donc acheté un appareil et j'ai commencé à faire des photos de concerts car j'adore la musique. Du coup je ramenais mon appareil sur les concerts et j'ai appris les techniques. C'est devenue une habitude de prendre des photos. J'adore faire de la photo à Toronto quand il fait gris, après qu'il ait plu parce que les couleurs des buildings ressortent. Ces couleurs marron, grise, noire?  C'est aussi la première fois que je viens dans un pays d'Amérique du Nord et voir tous ces grands buildings, ces grandes avenues ? c'est très impressionnant. Il y a aussi pleins de quartiers différents comme China Town, Little Italy, le coin cubain ?c'est génial pour faire de la photo.

 

Une anecdote sur ta vie à Toronto ?

Je faisais de la sortie photo de nuit et puis je vois un groupe de personnes à un angle de rue. D'un coup, j'entends « action », je me retourne et je vois 50 zombies courir. Je me suis alors demandé où est-ce que j'étais tombé ! Ils étaient en plein tournage !

 

Quels sont tes futurs projets ?

Je suis en train de réaliser mon premier court-métrage. En fait, je suis allé à une soirée de court-métrages à Toronto et j'ai parlé de mes projets photos à une des organisatrices qui m'a dit qu'elle me mettrait sur la prochaine liste pour les court-métrages. Du coup je suis en train d'en produire un en noir et blanc sur l'écart qu'il y a entre l'enfermement urbain avec tous les buildings du downtown et les grands espaces verts que l'on peut retrouver à quelques pas. Il sera présenté au festival KINO début juin. À côté de cela,  j'envisage une exposition photo en fin d'année. Ce sera une double expo photo pour donner une seconde vie aux photos classiques.

  

 

 

Vous pouvez suivre Julien sur Facebook, Instagram ou sur son site ! 

Ariane Khosrovchahi (lepetitjournal.com/toronto) mecredi 26 avril 2017

 

 

Ariane Khosrovshahi
Publié le 10 juillet 2017, mis à jour le 12 juillet 2017

Flash infos