Écrit par Lepetitjournal Téhéran
Publié le 10 février 2017, mis à jour le 7 janvier 2018
L'Institut français de Recherche en Iran est heureux de vous convier à une conférence de
Mme Alisa Shablovskaia
Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
Sciences Po
Deux régimes – une politique ? La place de l'Iran dans la politique étrangère russe avant et après la révolution d'octobre 1917
le 14 février 2017 à 16h00
à l'IFRI (Avenue Felestin - rue Nazari- rue Adib n°1, Téhéran).
La conférence se fera en français avec traduction en persan.
Le nombre de places étant limité, merci de confirmer votre venue à l'adresse
ifri@ifriran.org ou par téléphone au 0098 21 66 40 11 92
Mme Alisa Shablovskaia
Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
Sciences Po
Deux régimes – une politique ? La place de l'Iran dans la politique étrangère russe avant et après la révolution d'octobre 1917
le 14 février 2017 à 16h00
à l'IFRI (Avenue Felestin - rue Nazari- rue Adib n°1, Téhéran).
La conférence se fera en français avec traduction en persan.
Le nombre de places étant limité, merci de confirmer votre venue à l'adresse
ifri@ifriran.org ou par téléphone au 0098 21 66 40 11 92
Cette conférence porte sur une analyse comparative du rôle des autorités russes dans la campagne de retour de Mohammad ‘Ali Qajare (1911-1912) et dans la création de la République Soviétique Socialiste de l'Iran (Gilan -1920-1921)
Depuis la conclusion du traité de Turkmanchaï (1828) et jusqu'à la fin de la dynastie Qajare (1925), l'ingérence russe dans la politique intérieure de l'Iran était d'autant plus patente que les shahs Qajars avaient tendance à utiliser l'alliance avec la Russie afin de contrecarrer les intérêts de la Grande-Bretagne. Cependant, les motivations propres des autorités russes ainsi que le degré de leur influence en Iran ont rarement été étudiés. L'analyse comparative du rôle des autorités russes dans la campagne de retour de Mohammad ‘Ali Qajare en 1911 et dans la fondation de la République soviétique de l'Iran (Gilan) en 1920 à partir des sources russes et françaises met en évidence l'ambiguïté de la politique russe et permet de mieux saisir les spécificités des activités diplomatiques russes en Iran, avec en arrière-plan les bouleversements socio-politiques en Russie au début du XXe siècle.
Depuis la conclusion du traité de Turkmanchaï (1828) et jusqu'à la fin de la dynastie Qajare (1925), l'ingérence russe dans la politique intérieure de l'Iran était d'autant plus patente que les shahs Qajars avaient tendance à utiliser l'alliance avec la Russie afin de contrecarrer les intérêts de la Grande-Bretagne. Cependant, les motivations propres des autorités russes ainsi que le degré de leur influence en Iran ont rarement été étudiés. L'analyse comparative du rôle des autorités russes dans la campagne de retour de Mohammad ‘Ali Qajare en 1911 et dans la fondation de la République soviétique de l'Iran (Gilan) en 1920 à partir des sources russes et françaises met en évidence l'ambiguïté de la politique russe et permet de mieux saisir les spécificités des activités diplomatiques russes en Iran, avec en arrière-plan les bouleversements socio-politiques en Russie au début du XXe siècle.
Alisa Shablovskaia, boursière de l'IFRI et doctorante à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 est engagée dans une thèse sur « Les Russes en Iran, 1914-1925 : une diplomatie multiforme en période de transition » sous la direction de Fabrizio Speziale et Sabine Dullin. Son champ de recherche inclut l'histoire de la diplomatie russe en Iran, les interactions subalternes irano-russes pendant la période Qajare et les aspects géopolitiques de l'histoire de l'Iran pendant la première moitié du XXe siècle.
(lepetitjournal.com/teheran) vendredi 10 février 2017
Publié le 10 février 2017, mis à jour le 7 janvier 2018