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CHINESE NEW YEAR- Georges Le curieux, rédacteur en chef

Écrit par Lepetitjournal Singapour
Publié le 7 février 2016, mis à jour le 5 février 2016

Pour célébrer l'année du singe, nous avons eu l'idée douteuse d'accueillir Georges le curieux, pendant 2 jours, en stage, à la rédaction du site lepetitjournal.com/singapour. Georges le curieux ? Un petit singe fantasque né de l'imagination d'un couple d'anglais, Hans et Margret Rey, qui, pour la petite histoire dans la grande, avaient fui Paris en vélo, le manuscrit sous le bras, en 1940. Curieux et polisson, Georges n'a pas tardé à semer la Zizanie dans l'équipe. Récit de 2 jours catastrophiques qui ont mis votre édition sens dessus dessous.

Mais qui a vu Georges le curieux ? Le petit singe a disparu depuis la veille. Co-directrice de l'édition de lepetitjournal.com/singapour, Christine Leleux s'en émeut. La dernière fois qu'elle l'a aperçu, il était dans la cuisine où il venait d'éventrer gaillardement capsules Nespresso et paquets de gâteaux du nouvel an. Pressée, elle l'avait laissé là le temps d'un rendez-vous, avec Nathalie Swyngedauw, chez un annonceur potentiel : une entreprise française désireuse de faire connaître ses produits à la communauté francophile. A son retour, elle avait pensé qu'il avait accompagné un membre de l'équipe : peut-être Cécile Brosolo ou Clémentine de Beaupuy, venues renforcer depuis quelques semaines l'équipe éditoriale du journal en ligne et du magazine Singapour et développer de nouveaux Projets, ou bien Maud Wind, qui venait de reprendre en charge l'agenda culturel ? Ce qui est sûr c'est qu'il ne pouvait être ni avec Elodie Imbert, la deuxième co-directrice de l'édition, en charge de la mise en page du magazine Singapour, installée à Dallas depuis le mois de septembre, ni avec Claudine Hatton, partie tout récemment en Tanzanie, après avoir transmis les cordons de la bourse du journal à Nathalie.

Mis au courant de la disparition du petit singe, Bertrand Fouquoire, le 3ème co-directeur de l'édition, responsable de l'éditorial, avait envoyé un mail à tous les journalistes collaborant avec lepetitjournal.com, mais ni Marion Zipfel, ni Sophie Pagès, ni Yvonne Guo, ni Agathe Chapalain ne l'avait vu. Il aura peut-être voulu faire l'expérience d'une escapade gourmande avec Raphaëlle Choël, suggéra Clémentine. Mais ni Raphaëlle, ni Carole Caliman, la photographe, n'étaient au courant de rien.

Finalement c'est l'édition internationale basée à Paris qui, la première, réagit. On avait mis pendant la nuit un chambardement complet dans toutes les éditions du site. Les nouvelles des 53 éditions étaient mélangées pêle-mêle. Sur la ligne partagée par les éditeurs, le mécontentement était aussi clair que les messages s'accumulaient nombreux. De Bangkok à Istanbul, on s'interrogeait sur les apparitions intempestives, dans les bannières publicitaires, aussi bien que dans les brèves et dans les articles, d'un petit singe facétieux

Branle bas de combat dans l'édition de Singapour. Il était urgent de retrouver Georges le curieux et de faire rapidement un inventaire complet des dégâts. Depuis Bangkok, Damien Bouhours, le webmaster de l'ensemble du site, était à la man?uvre pour réparer ce que le petit singe avait modifié, mélangé ou effacé. A midi, personne n'avait encore de nouvelles de Georges, mais le désordre à l'intérieur des éditions faisait la une partout sur le site.  Sur le terrain, tous les journalistes étaient partis enquêter. Maud constatait, désespérée, que toutes les informations qu'elle avait publiées dans l'agenda, avaient disparu.

Finalement, c'est sur Facebook qu'on eut l'idée d'accélérer les recherches en demandant aux lecteurs de poster d'urgence un message, voire une photo, s'ils avaient aperçu Georges le curieux. Soudain, la recherche du petit singe prit la tournure d'un e-safari photographique. De l'Alliance française au LFS, en passant par le jardin botanique ou Gardens by the bay, Georges semblait être passé partout. Mises en ligne, les photographies du petit singe en situation devinrent virales. On se mit à « liker » et partager les meilleures grimaces et cabrioles de Georges dans la cité-Etat. Bientôt on prit le parti de suivre à la trace le petit singe, photo après photo. La partie de cache cache dura encore 3 heures, mais on finit par cerner Georges à Tiong Bahru où il s'était endormi, entre deux livres, sur une étagère de la French Bookshop.

Ce mercredi soir il y eut une réunion exceptionnelle des collaborateurs du petitjournal.com/singapour dans les locaux de la Nassim Hill Bakery. Le bandit du jour, Georges le curieux, était aux anges, assis (sagement ?) au milieu de l'équipe. Croyez-vous qu'on lui fit des réprimandes ? L'humeur était davantage à la fête. Ce que toute l'équipe éditoriale s'acharnait à faire depuis 5 ans en multipliant les articles, les interviews, les reportages et les portraits, le petit singe venait de le réaliser avec ses pitreries. Sur Facebook, le nombre de « likes » s'était envolé. Les internautes avaient partagé les photos avec leurs amis qui avaient fini par se rendre sur le site. Là ils avaient découvert un journal dont ils s'étaient mis avec intérêt à parcourir les articles. « Il y a même un agenda, depuis le temps que je cherche un moyen de m'informer sur ce qui est à voir à faire sur le plan « culture et loisirs » à Singapour !» s'étaient-ils étonnés. Le site fonctionnait avec une Newsletter à laquelle il suffisait de s'inscrire. « Quoi de plus simple » s'écrièrent-ils. La Newsletter enregistra une multitude de nouveaux abonnés, qui en firent à leur tour la publicité auprès de leur famille en France, de leurs collègues à Singapour et de leurs amis. Les chiffres n'avaient jamais été aussi impressionnants, et on les devait à Georges et à ses singeries. « C'était de bon augure », se dit-on, « pour l'année du singe qui commence ». Gong xi Façai !

Rédaction (www.lepetitjournal.com/singapour) lundi 8 février 2016

Retrouvez l'équipe de votre édition lepetitjournal.com/singapour et du magazine Singapour sur la page "contact"

 

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Publié le 7 février 2016, mis à jour le 5 février 2016

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