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PORTRAITS D’ETUDIANTS A SINGAPOUR - Merea Yee, du campus Europe-Asie du Havre

Écrit par Lepetitjournal Singapour
Publié le 17 novembre 2015, mis à jour le 17 novembre 2015

Etudiante coréenne, Merea Yee a fait les deux premières années de sa scolarité à Sciences Po sur le campus Europe-Asie du Havre. Elle est actuellement en 3ème année d'échange à NUS (National University of Singapore) . C'est à travers les Singapouriens, dit-elle, qu'elle s'est intéressée à Singapour. Très intéressée par le savoir faire de Singapour en matière de planification urbaine, elle aimerait pouvoir s'inspirer de ce qu'elle apprend, pour à son tour le mettre en oeuvre dans son pays.

Merea Yee, étudiante coréenne de Sciences Po à NUS
Pourquoi Singapour ?

Merea Yee - Mon premier contact avec Singapour s'est fait à travers mes amis Singapouriens que j'ai rencontrés à Sciences Po. Ma première amie à Sciences Po était une Singapourienne qui vivait dans la même résidence étudiante que moi. Grâce à elle, j'ai aussi rencontré deux autres Singapouriens qui sont devenus mes très bons amis durant mes deux premières années à Sciences Po. Je ne connaissais pas vraiment Singapour avant, j'en avais juste vaguement entendu parler. Mes amis Singapouriens m'en donnèrent un aperçu et c'est ainsi que j'ai commencé à m'intéresser à ce petit pays jeune et dynamique. J'ai finalement décidé de partir à Singapour pour ma troisième année, afin d'en savoir plus sur Singapour.

C'est donc à travers les Singapouriens que je me suis intéressée à Singapour et je pense d'ailleurs que ce sont les gens qui font de Singapour un pays de grande valeur. Le caractère travailleur, avisé et chaleureux des Singapouriens a contribué à faire du pays ce qu'il est aujourd'hui.

Premières impressions

- Ce qui m'a surtout surprise en arrivant à Singapour, c'est la planification urbaine. Singapour se transforme et se développe constamment pour améliorer la vie des habitants. L'architecture, les espaces verts, le patrimoine culturel sont des éléments dont mon pays, la Corée du Sud, pourrait s'inspirer. C'est d'ailleurs mon objectif à Singapour: j'ai choisi un cours intitulé « Changing landscapes in Singapore » en espérant en apprendre plus sur la planification urbaine. Je suis aussi intéressée par le master « Governing the Large Metropolis » à Sciences Po.  J'aimerais revenir en Corée du Sud avec ce que j'ai appris et apporter de cette manière un changement à mon propre pays.

L'adaptation au climat singapourien a été un peu difficile pour moi. J'ai passé ma vie entière dans des pays où il y avait quatre saisons par an. Le changement de saison me manque mais à part cela, l'adaptation à Singapour et à NUS n'a pas été trop difficile pour moi. Les gens sont très accueillants et n'hésitent pas à t'aider pour que tu puisses t'intégrer.

NUS comparée à Sciences Po ?

La plus grosse différence entre Sciences Po et NUS, c'est la taille du campus. Le campus de Sciences Po au Havre est très petit. Cependant, l'avantage d'un campus aussi petit est que tout le monde se connaît. Cela donne l'impression de vivre dans une petite communauté. A l'inverse, NUS est un campus immense et ce n'est pas facile de croiser quelqu'un qu'on connaît. La première fois que je suis arrivée sur le campus, j'ai été surprise par le nombre d'étudiants. Cependant, il est toujours possible de s'intégrer à la communauté étudiante en rejoignant des clubs et des associations. Pour ma part, j'ai rejoint le club de volleyball et j'y ai rencontré beaucoup de bons amis. On joue en général 4 heures d'affilée par semaine. Cela peut paraître fatiguant mais en réalité, quand on joue ensemble, on ne voit pas le temps passer et cela nous permet d'évacuer le stress des études. Boire une bonne tasse de Milo après 4h de volleyball entourée de ses amis est un souvenir inoubliable que je garderai de mon séjour à Singapour !

Sciences Po à Singapour

Chaque année, de nombreux étudiants internationaux arrivent à Singapour pour étudier dans la cité-Etat. Les étudiants français y sont plutôt bien représentés avec l'implantation des campus de l'ESSEC, INSEAD, EDHEC, EM Grenoble et Sorbonne Universités ainsi que les nombreux partenariats universitaires qui permettent à des Français d'étudier à Singapour comme à des Singapouriens d'étudier en France.

A Sciences Po Paris, la 3e année d'étude se fait obligatoirement à l'étranger. Les étudiants peuvent choisir d'effectuer un stage, un séjour dans une université partenaire ou un projet personnel. Sciences Po possède des partenariats d'échange avec les trois universités majeures de Singapour : NUS, NTU et SMU.

Cette année les étudiants de Sciences Po sont 18 à venir à Singapour (10 à NUS, 6 à NTU et 2 à SMU). 5 d'entre eux, venant de différents horizons, nous expliquent le choix de cette destination et partagent leurs premières impressions.

 

Propos recueillis par Agathe Chapalain (www.lepetitjournal.com/singapour) mercredi 17 novembre 2015

Portraits d'étudiants à Singapour est une série de portraits/témoignages proposée par Agathe Chapalain, elle-même étudiante à Sciences Po Paris, en 3ème année d'échange à NUS, et collaboratrice régulière, depuis la couverture du festival de Singapour en France en mai-juin 2015 à Paris, du site lepetitjournal.com/singapour.

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Publié le 17 novembre 2015, mis à jour le 17 novembre 2015

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