Premier d'une galerie de 5 témoignages d'étudiants de Sciences Po en échange universitaire à Singapour, celui de Yannick Porte, étudiant français au campus de Paris, qui réalise actuellement la 3ème année de son cursus à NUS. Premières impressions d'un étudiant curieux de goûter à tout.
Yannick Porte - « Le fait d'avoir commencé à apprendre le chinois est l'une des raisons qui m'a poussé à venir ici même si, vu que tout le monde communique en anglais, j'ai finalement peu d'occasions de le pratiquer. Mes projets sont de voyager, d'apprendre à connaître le pays et de m'en sortir au niveau universitaire. Contrairement au cliché de l'année d'échange « cool », je trouve qu'il y a autant de travail qu'à Sciences Po, si ce n'est plus.
Efficacité
La première chose qui m'a frappé, c'est le côté à la fois bureaucratique et efficace de l'endroit (en France, j'ai l'impression que nous avons souvent l'un sans l'autre). Pour s'inscrire, s'enregistrer, prévenir de sa participation à telle ou telle activité, il faut la plupart du temps passer par plusieurs étapes dans un ordre précis et, pour les procédures lourdes, remplir une série de formulaires. De façon générale, l'ordre semble être important aux yeux des Singapouriens, tout du moins si l'on en croit la façon dont on fait la queue ici. De nombreux panneaux invitent les Singapouriens non seulement à être propres, mais aussi à être polis et honnêtes, à travailler dur, à ne pas manger de produits trop gras et surtout à aimer leur pays.
Nourriture
Autre aspect important : la nourriture. J'ai découvert le concept du foodcourt. La nourriture y est très bonne, variée et abordable. De ce fait, Singapour est le paradis de ceux qui veulent découvrir toutes les cuisines extrême-orientales (comme moi). Ce qui me manque ici, c'est quand même le fromage et le pain.»
|
Sciences Po à Singapour Chaque année, de nombreux étudiants internationaux arrivent à Singapour pour étudier dans la cité-Etat. Les étudiants français y sont plutôt bien représentés avec l'implantation des campus de l'ESSEC, INSEAD, EDHEC, EM Grenoble et Sorbonne Universités ainsi que les nombreux partenariats universitaires qui permettent à des Français d'étudier à Singapour comme à des Singapouriens d'étudier en France. A Sciences Po Paris, la 3e année d'étude se fait obligatoirement à l'étranger. Les étudiants peuvent choisir d'effectuer un stage, un séjour dans une université partenaire ou un projet personnel. Sciences Po possède des partenariats d'échange avec les trois universités majeures de Singapour : NUS, NTU et SMU. Cette année les étudiants de Sciences Po sont 18 à venir à Singapour (10 à NUS, 6 à NTU et 2 à SMU). 5 d'entre eux, venant de différents horizons, nous expliquent le choix de cette destination et partagent leurs premières impressions.
|
Propos recueillis par Agathe Chapalain (www.lepetitjournal.com/singapour) jeudi 8 octobre 2015
Portraits d'étudiants à Singapour est une série de portraits/témoignages proposée par Agathe Chapalain, elle-même étudiante à Sciences Po Paris, en 3ème année d'échange à NUS, et collaboratrice régulière, depuis la couverture du festival de Singapour en France en mai-juin 2015 à Paris, du site lepetitjournal.com/singapour.
L'annuaire 
