En vue de leur concert qui aura lieu au Belmont, jeudi prochain, Lepetitjournal.com a rencontré pour vous, les Syzzors. Ce groupe québécois situé entre l'électro pop et l ?Indie alternatif, fait preuve d'une créativité remarquable et d'une énergie communicative. Une recette imparable certainement due à la diversité de leurs influences.
Les Syzzors, avait déjà bluffé la rédaction du Petit Journal de Montréal, lorsque nous les avions découvert sur scène en 2014. Un an après, ils sont toujours là et n'ont pas perdu un soupçon de leur motivation. Les rencontrer nous a permis de mieux comprendre leur parcours, leurs influences et avant tout leur passion effrénée pour la musique.
QUI SONT-ILS ?
Tous les trois se présentent en tant que groupe, renvoyant une image d'équipe soudée. Chaque membre des Syzzors néanmoins apporte sa touche personnelle, motivée par des parcours et caractères bien différents. Grâce à cet interview, vous pourrez les connaître un peu mieux.
Âgé de 24 ans, Gabriel Tremblay, ami d'enfance de Raphaëlle, ainsi que co-fondateur du groupe, compose les arrangements, mais il joue aussi et du clavier ainsi que de la trompette, souvenir du secondaire. Sa chanson du moment ? Driven de la Montréalaise Foxtrott.
À tout juste 23 ans, la chanteuse et guitariste, Raphaëlle Chouinard tire sa principale influence dans la pop, genre musical qui a bercé son enfance. Elle nous a même confié que le premier CD qu'elle avait acheté, était le fameux groupe Aqua, auteur du titre légendaire Barbie Girl. Mais sa « plus grande influence » serait Imogen Heap ancien membre du groupe Frou Frou. En venant voir le groupe, vous comprendrez comment cette artiste a inspiré Raphaëlle dans sa manière de jouer avec sa voix, qu'elle considère comme « une instrument à part entière».
La drummeuse, de 25 ans, a elle, reçu une éducation musicale plus académique. Lisandre Bourdages apporte ainsi une touche très personnelle au groupe. De la trompette classique à la salsa, ses influences sont tellement différentes des deux autres, qu'elle nous dit découvrir l'électro à travers le groupe. En lui demandant sa playlist du moment, elle nous a notamment cité le chanteur belge Stromae, ce qui illustre bien la variété de ses goûts musicaux.
UN GROUPE QUEBECOIS A PART ENTIERE
En tant que groupe québécois et malgré le fait que leurs paroles soient en anglais, langue qu'ils trouvent plus « straight », le gouvernement provincial leur a permis de participer au programme « Jeune volontaire », subvention leur donnant l'opportunité de réaliser leur projet.
Dans un monde où le nombre d'artistes est tel qu'il est difficile de se faire une place, ils nous confient qu'un autre élément, leur aurait permis de réussir dans la musique. La ville de Montréal elle-même, que Lisandre décrit comme une « plaque tournante » dans le domaine de la musique, serait d'après eux, un beau tremplin pour permettre aux jeunes musiciens de se faire connaître, que ce soit dans des salles de spectacles classiques, ou dans un autre genre de salles, plus underground, les options étant nombreuses et les prix des locations très bas.
L'énergie qu'ils dégagent ne peut que nous donner envie d'aller les voir, au Belmont d'abord, le 14 mai, de 18h à 20h, et nous l'espérons (et eux aussi) en tournée très bientôt, dans le reste du monde.
Apolline Lesueur (www.lepetitjournal.com/montreal) mercredi 13 mai 2015
Photo et relecture: Sébastien Vergne
Le coup de c?ur de la Rédaction : Love Triangle
Quelques dates à venir :
- 16 mai à la Boquebière -Sherbrooke
- 19 mai à la programmation du OFF Québec au Knock-Out - Québec
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