Trois semaines après la rentrée scolaire, et 6 mois de fermeture, les écoles milanaises n’accueillent les élèves qu’à temps partiel. En cause : 700 enseignants manquent toujours à l’appel.
Les écoliers de Milan et ses environs restent dans l’attente d’étudier jusqu’à 16h30. Dans de nombreuses écoles primaires, près de trois semaines après la rentrée scolaire, la cloche sonne juste après le déjeuner pour marquer la fin de la journée. Les établissements sont contraints d’aménager les horaires pour faire face aux 700 postes d’enseignants encore vacants, selon les chiffres communiqués par le Bureau scolaire territorial milanais (Uts). Jusqu’à samedi dernier, ils étaient encore 1.500 à manquer à l’appel. Une situation jugée « inacceptable » par les maires des communes de la métropole de Milan. Une cinquantaine a signé mercredi soir un appel adressé au directeur de l’Ufficio Scolastico Territoriale de Milan et à la ministre italienne de l’Education Lucia Azzolina pour dénoncer les retards.
Le Bureau scolaire déclare avoir convoqué pour l’heure 3.100 candidats sur les 5.500 qui ont fait des demandes, mais seuls 800 d’entre eux ont accepté les postes attribués.
En attendant leurs enseignants, les écoles continuent à organiser leurs espaces afin d’assurer la distanciation entre les élèves. Mercredi 30 septembre, des élèves de l’Institut Console Marcelli à Milan, ont ainsi investi leurs nouvelles salles de classe : des modules mobiles, tout en bois, installés à l’extérieur de l’établissement. Depuis la rentrée, ces écoliers étaient installés dans la cantine scolaire.
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