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CONFERENCE – La bataille de la Marne, un moment clé de la Première Guerre mondiale, un siècle plus tard

Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 3 février 2015, mis à jour le 3 février 2015

Le Palazzo Cusani accueillait mercredi dernier une conférence sur la première bataille de la Marne. Le Docteur Marco Baratto était venu pour échanger avec la salle sur ce moment clé de la Première Guerre mondiale. Le Consul général de France à Milan, Olivier Brochet, et le Consul général du Maroc à Milan, Mohammed Benali, étaient également présents.

Du 6 au 12 septembre 1914, peu de temps après le début de la Première Guerre mondiale, une bataille, celle de la Marne, change le cours de l'Histoire. L'armée allemande, qui espère une victoire rapide, progresse à toute allure. Elle se retrouve alors bloquée et recule jusqu'au nord de l'Aisne. Il y aura plusieurs batailles de la Marne au cours du conflit. Mais la première aura été décisive.

Le Palazzo Cusani, haut lieu du commandement militaire de l'armée lombarde, organisait mercredi dernier un échange sur le bataille de la Marne, et plus généralement sur la Grande guerre, en présence du docteur Marco Baratto, vice présidente de l'Isri (Instituto per la storia del Risogimento Italiano) di Cremona - Lodi. Alors que les commémorations ont commencé depuis l'année dernière en France, l'Italie s'apprête à célébrer le centenaire de son entrée en guerre, en mai 2015.

"Je pense qu'il faut commémorer ce centenaire d'une manière plurielle. Ce ne sont pas seulement les armées européennes qui ont participé mais les nations du monde entier", souligne Marco Baratto, avant de revenir sur l'objet de la soirée : "Nous pouvons dire que cette bataille de la Marne est devenue un mythe", assure-t-il. Alors que les troupes allemandes étaient à 50km de Paris, ces quelques jours ont changé la donne. "La France libre a permis de construire l'Europe d'aujourd'hui", rappelle le conférencier, en soulignant le rôle décisif de cette bataille. Les développements technologiques, ou sociétaux sont également mis en avant.  "La pénétration sur le sol français crée un choc émotif où l'armé et le peuple s'unissent."

Présence diplomatique française et marocaine

Le Consul général de France à Milan, Olivier Brochet, était présent. Il en a profité pour rappeler les liens qui ont toujours uni la France et l'Italie, même dans ces moments de combats, en rappelant un nom. Celui de "Lazare Ponticelli, le dernier poilu, mort en 2008". L'Italien a combattu sous les drapeaux français, pendant le conflit.

Son homologue marocain, Mohammed Benali,  a tenu à souligner l'importance des troupes étrangères dans cette guerre. Il a ainsi cité les propos de François Hollande lors du début des cérémonies commémoratives des deux derniers conflits mondiaux. "Il n'y a pas de reconnaissance plus forte que celle de la connaissance".

Toinon Debenne (Lepetitjournal.com de Milan) - mercredi 4 février 2015

Crédits photo : TD pour lepetitjournal.com

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Publié le 3 février 2015, mis à jour le 3 février 2015

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