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STAGE – Arrivederci Elise e Mathilde !

Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 28 juillet 2014, mis à jour le 29 juillet 2014

Depuis quelques mois, Elise Quinio et Mathilde Tricot travaillaient à la rédaction du Petitjournal.com de Milan dans le cadre d'un stage. Vous n'avez pas pu échapper à leurs articles qui ont largement participé au contenu du journal. De l'actualité aux loisirs, du tourisme à la culture, elles ont pu s'exprimer sur différents sujets et ainsi vous informer. Elles continuent leurs chemins après un peu de vacances et nous leurs souhaitons bon vent pour la suite de leurs parcours respectifs.

Lepetitjournal.com : Comment vous êtes-vous retrouvées à la rédaction du Petitjournal.com de Milan ? Connaissiez-vous le journal avant ? 

Elise Quinio : Non, je ne connaissais pas le journal. En fait, c'est un peu par hasard que j'ai atterri à la rédaction. Je cherchais un stage dans le cadre de mes études et je voulais absolument l'effectuer en Italie. Grâce au réseau Linkedin, j'ai pris contact avec un ancien stagiaire qui m'a vivement conseillé de postuler. Un envoi de CV et une prise de contact plus tard et je me suis retrouvée à Milan.

Mathilde Tricot : Pour ma part, c'est un peu pareil. Je voulais faire un stage à l'étranger. Ayant de la famille en Italie, c'est naturellement que j'ai commencé à chercher ici. Mon problème étant mon italien approximatif, je cherchais une structure en français. Puis, j'ai contacté le lycée français de Milan afin d'y effectuer un stage à la communication. Pendant mes recherches, je suis tombée sur Lepetitjournal.com de Milan. Même si j'ai suivi un cursus en communication, le journalisme m'a toujours attiré et trouver un journal en français en Italie a été une chance. 

Quelle a été votre mission au sein de la rédaction ?

M.T : La vraie chance a été d'être plongée dans le bain tout de suite. C'était aussi un vrai défi. J'ai commencé en douceur afin de m'imprégner de la ligne éditoriale mais très vite, j'ai atteint mon rythme de croisière. Je devais alors rédiger entre trois et cinq articles par semaine ainsi que des brèves régulièrement. 

E.Q : Pour moi, c'est pareil. Mon travail principal était de rédiger des articles selon des sujets décidés à l'avance. C'est un vrai travail de journaliste, avec tout ce que cela comporte qui m'a été confié. Mais le vrai plus, et c'est un luxe pour un stagiaire, c'est que j'ai pu aussi mettre mon grain de sel ! L'équipe nous a demandé d'être force de proposition et c'est ce que j'ai essayé de faire.

M.T : En plus du travail de journaliste, nous étions aussi chargées d'alimenter l'agenda du journal.

Que vous a apporté cette expérience ? 

E.Q : Rigueur et autonomie ! Il faut dire que c'est un peu mon point faible à la base mais mon passage à la rédaction m'a appris à m'organiser et à planifier mon travail. C'est un véritable atout que je garderai à vie. Au niveau de la rédaction des articles, j'ai appris à être le plus précis possible. Rendre une information claire pour le lecteur est important. Et la vérifier est primordial pour assurer sa crédibilité auprès lui.

M.T : Elise a raison. Etre précis et vérifier les informations est la chose la plus importante. Ca a été très formateur. J'ai pour ma part compris à quel point il fallait être pointilleux envers soi-même. L'orthographe et la syntaxe doivent être irréprochables. Quant au fond des articles, c'était parfois dur de se remettre en question lorsque l'équipe m'indiquait que je m'étais plantée. Il faut savoir prendre les choses positivement pour avancer, même si ce n'était pas toujours évident, surtout lorsque l'on a travaillé des heures sur un article.

E.Q : C'est vrai que ce n'est pas toujours facile d'avoir un retour négatif sur son travail. Au début, on peut se sentir frustrée mais avec le temps, tu comprends le sens des critiques.

M.T : Il faut dire que le fait d'être publiée en son nom change la donne. Ça fait peur au début, mais cela m'a donné une grande satisfaction et l'envie de faire toujours mieux. On se sent utile et pas simplement stagiaire.

Pourquoi avoir choisi l'Italie pour effectuer votre stage ?

M.T : Tout d'abord, j'ai de la famille ici qui pouvait m'accueillir. Mais c'est aussi un choix de c?ur. Mon amoureux est italien, nous nous sommes rencontrés en Suisse pendant mon année Erasmus. Je voulais aussi maitriser l'italien. De toute façon, je voulais absolument faire un stage à l'étranger. J'aurais pu choisir l'Espagne ou l'Angleterre. L'idée était d'apprendre une langue en plus de mon stage. 

E.Q : C'est drôle ce que dit Mathilde, il y a toujours une histoire d'amour quand on parle de l'Italie. Pour ma part, je suis tombée amoureuse de ce pays lors d'un voyage à Florence il y a deux ans. Et par la même occasion, je suis aussi tombée amoureuse d'un Florentin ! En venant en Italie, je voulais allier plaisir et travail et surtout sortir du quotidien parisien.

A quoi ressemblait une journée type à la rédaction ?

E.Q : Réveil matinal et revue de presse pour commencer. Puis, j'enchainais avec mes recherches d'informations pour mes articles à venir, que ce soit sur le terrain ou depuis mon ordinateur. Lorsque j'étais d'astreinte de brève, je commençais toujours par ça. Puis j'enchainais sur la rédaction de mon article du jour. Une partie de ma journée était aussi consacrée à anticiper certains sujets qui nécessitaient des prises de rendez-vous en amont par exemple.

M.T : Elise a tout dit ! C'est plus ou moins ma journée type aussi. A un détail près; je travaille beaucoup mieux le soir. Non pas que je me mettais à travailler à 16h mais quand mon organisation le permettait, je rédigeais mes articles plus tard dans la journée.

Pensez-vous que votre expérience à la rédaction vous servira dans votre vie professionnelle future ? 

M.T : Bien sûr ! Et pour preuve, j'ai montré mes articles à mon futur employeur qui m'a acceptée en alternance à rentrée. La qualité rédactionnelle est très appréciée en communication. Ce que j'ai appris à la rédaction me sera utile à vie.

E.Q : Savoir écrire, c'est savoir parler. J'aimerais vraiment continuer dans le journalisme et mes articles me servent de support de présentation. C'était un peu un test pour moi mais maintenant j'en suis sûre, je veux faire du journalisme.

Quels sont vos projets ?

M.T : Tout d'abord, je termine mon Master 1. Puis, je vais intégrer un Master 2 en communication dans le groupe Tefal. Après mon diplôme, soit j'ai la possibilité de rester dans l'entreprise, soit je fais une année de césure à l'étranger pour apprendre une autre langue. Ensuite, on verra. Travailler à l'étranger me plairait énormément mais ça dépendra aussi de ma vie personnelle. 

E.Q : Tout d'abord, je voudrais faire six mois d'Erasmus Tor Vegata. Il s'agit d'un programme privé mais qui ouvre des portes. Ensuite, valider mon Master 1, puis passer les concours pour intégrer le CELSA (Ecole des hautes études en sciences de l'information et de la communication, ndlr). Dans le futur, j'aimerais travailler à l'étranger.

Propos recueillis par Aurélien Bureau (Lepetitjournal.com de Milan) ? mardi 29 juillet 2014

Crédits photo : A.B pour lepetitjournal.com

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