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MUSIQUE - Timoneki, l’electro world en provenance de Puebla

Écrit par Lepetitjournal Mexico
Publié le 1 juillet 2015, mis à jour le 6 janvier 2018

Demandé par les organisateurs du Cumbre Tajin, encensé par le public festivalier, Timoneki est un groupe originaire de Puebla, surfant entre l'electronica et la world music. Après leur passage à Mexico, le Petit Journal a eu l'occasion de discuter avec leur leader.


Le groupe mexicain Timoneki, ici en concert, mélange les styles avec brio. (Photo DR)

Sur scène à l'Imperial, début juin, Timoneki y a mis une joyeuse ambiance. A sept sur la scène, armés de leurs voix, leurs cuivres, des guitares et un ukulélé par-dessus des lignes électronisantes, il ne leur a fallu que quelques titres pour faire danser le public encore attablé devant un verre.

Leur nom, "nos queremos" en nahuatl, nous nous aimons, donne le ton : une équipe soudée et un plaisir véritable de jouer. Rafael Mesa explique qu'ils se sont construits comme ça : lui et le bassiste, Pável Zayas, se sont rencontrés à l'université, à Puebla. A deux, ils ont commencé à jouer, à chercher des pistes musicales. A force de bouche-à-oreille et de rencontres avec des amis d'amis, de nouvelles personnes se sont greffées au projet. Les voici accompagnés de Lili Carrillo, Riki Casanova, Natse Rojas et Rodolfo Chaires. "Pendant un temps, ça allait et venait, des gens jouaient avec nous puis s'en allaient, raconte Rafael. Mais aujourd'hui, nous avons la configuration parfaite. Nous nous entendons bien, chacun apporte ses références et influences musicales, et ça donne ce que l'on peut voir sur scène".

Un premier album

A propos d'influences, on les entend multiples. Si l'album studio fait la part belle à l'electronica et aux accents pop, les lives donnent toute leur ampleur au mélange de styles qui fait Timoneki. Parlant des autres membres, Rafael dit "certains sont rockers, d'autres scratchent, d'autres viennent du reggae, de la musique traditionnelle? C'est la conjonction de ces différentes expériences qui fait le son timoneki". C'est aussi leur attachement commun à leurs racines : "si nous avons choisi ce nom, c'est parce qu'il est issu d'une langue parlée seulement au Mexique. Nous sommes fiers d'être mexicains, inspirés par la musique latine, cela nous guide". Et donne en concert le joyeux résultat d'accents frôlant la cumbia sur des beats, ou bien de tonalités rock succédant aux rythmes funk. Quant aux paroles, elles sont écrites par les deux chanteurs, Lili et Rafael. Pourquoi l'anglais, s'ils cherchent à être au plus près de leurs racines ? "Lili préfère, c'est plus simple pour elle de chanter en anglais", répond son acolyte, sourire en coin. Anglicisme ou non, l'ensemble sonne à la fois local et international. Une réussite.
Sept musiciens, sept amis qui prennent plaisir à jouer ensemble. (Photo DR)

Leur premier album est donc sorti le 7 mars 2015. Disponible sur tous les points de vente digitaux, il a été l'occasion d'une sarabande à Puebla. Quelques mois plus tard, Rafael en parle comme d'une étape de franchie dans les projets des sept musiciens. Ils comptent ensuite partir à l'assaut des festivals pour être mieux connus - de leur fait cette fois : au Cumbre Tajin, c'était les organisateurs qui les avaient contactés pour les faire jouer -. Et puis continuer d'écrire de nouveaux morceaux pour, rapidement, sortir un deuxième album.

Le groupe repassera par Mexico bientôt : le 3 juillet au Bajo Circuito et le 18 à la Fonoteca. D'autres concerts sont à prévoir en septembre. Plus d'infos sur leur page Facebook.



Mathilde Saliou (Lepetitjournal.com/mexico) 1er juillet 2015

lepetitjournal.com Mexico
Publié le 1 juillet 2015, mis à jour le 6 janvier 2018

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