ECOLE JEANNINE MANUEL – Une nouvelle école bilingue à Londres

Après deux ans de recherche de locaux dans la capitale britannique, l'ouverture de l'école est prévue pour septembre 2015. Elle sera une association à but non-lucratif et accueillera la première année des élèves de la Moyenne Section à la Cinquième. Elle espère se développer rapidement jusqu'au baccalauréat. Située sur Bedford Square, au c?ur de Bloomsbury, l'école vous ouvre ses portes pour une découverte des lieux et de l'enseignement. 

(images : site internet de l'école Jeannine Manuel)

Histoire

Née en 1920 d'un père américain et d'une mère française, Jeannine Manuel entre en 1940 dans la Résistance. Elle rejoint Londres pendant la période. A la fin de la guerre, à son retour en France, elle garde l'idée qu'une entente entre les peuples est possible. Aussi, elle aimerait trouver une école bilingue pour ses enfants. C'est pourquoi en 1954, elle crée l'Ecole Active Bilingue. Sa mission est de développer la compréhension internationale par une éducation bilingue. Une ouverture sur le monde par un "brassage des cultures et une innovation pédagogique constante à l'écoute des tendances, aléas et opportunités du monde extérieur". 

Aujourd'hui, l'école Jeannine Manuel accueille plus de 3000 élèves de 77 nationalités différentes à Paris et à Lille. Ils sont plus de 20.000 anciens élèves à donner la preuve à travers le monde d'une formation rigoureuse et de qualité.  

Pédagogie

L'école Jeannine Manuel a une véritable culture de l'innovation et recherche constamment de nouvelles formules pédagogiques, de nouvelles formes d'apprentissages qui fonctionnent ailleurs. Les principes pédagogiques sont : la solidité des apprentissages fondamentaux, amener l'élève au bilinguisme, soutenir la créativité et la curiosité, faire apprendre autour de travaux pratiques et développer une grande autonomie. L'équipe pédagogique veille à ce que les enfants participent constamment et à ce qu'ils se posent des questions. "Nos élèves sont engagés". 

Pour amener l'élève au bilinguisme, l'école commence par enseigner le français. En effet c'est la langue qui s'apprend le plus rapidement. Ensuite, les enfants passeront progressivement du travail de l'anglais au travail en anglais. L'enseignement se fait dans les deux langues. De la moyenne section au CP, 11h de cours sont en anglais et 15h en français. Jusqu'au CM2, 12h sont en anglais, 12 en Français et les élèves ont 2h Chinois par semaine. Dès le collège, les enseignements se font en anglais à l'exception des cours de français et de mathématiques. Les journées se terminent toutes par 45 minutes de lecture obligatoire. Des activités extrascolaires sont proposées. 

Projet londonien 

A Londres, l'école va donc ouvrir en septembre 2015. Une première rentrée qui accueillera des élèves de la Moyenne Section à la Cinquième. Pas plus de 185 élèves pour la première année car, comme nous l'explique Elisabeth Zéboulon, Directrice Générale et chef d'établissement à Paris, les élèves doivent être accompagnés, il faut les comprendre et les suivre au maximum. D'ici trois ans, l'école espère s'être développée pour accueillir des élèves jusqu'au Baccalauréat. Chaque niveau comprendrait 3 classes au primaire, 4 au collège et 5 au lycée avec des classes de 18 à 24 élèves au maximum. 

Les enfants doivent baigner dans un univers multiculturel, c'est pourquoi l'école essaie d'avoir des élèves issus de familles différentes. Environ un tiers sera issu de parents français, un tiers de parents étrangers et un tiers d'un parent français et d'un parent étranger. L'école veille à ce que le personnel éducatif ait un anglais parfait pour que les enfants évoluent avec cette langue constamment présente autour d'eux. 

Aujourd'hui, l'équipe est en négociation pour les infrastructures externes, le transport des enfants et les repas. En attendant, elle vous propose de venir visiter les lieux lors de cocktails de présentation. Venez découvrir l'école et poser vos questions en vous inscrivant ici. 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de l'école.

Raphaël Suspène (lepetitjournal.com/londres) mercredi 21 janvier 2015