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Ces manies des passagers qui exaspèrent hôtesses et stewards

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Écrit par Justine Hugues
Publié le 7 août 2019, mis à jour le 3 décembre 2020

Ancienne hôtesse de l’air sur des vols internationaux, Belinda s’est confiée au journal britannique The Daily Mail, sur les habitudes -pas bien méchantes - des passagers, qui ont le don d’agacer le personnel de bord. 

 

#1 Demander combien de temps vont durer les turbulences 

Accroché à notre siège, rattrapant d’un doigt la vinaigrette sur le point de s’envoler, on s’est tous un jour posé la question. Sauf que les hôtesses et stewards sont dans l’incapacité d’y répondre. « J’aimerais pouvoir invoquer les forces de l’univers, mais je ne peux pas influencer le climat », ironise Belinda. Ne reste plus qu’à se convaincre qu’aucun crash n’a jamais eu lieu à cause d’un orage…

 

#2 Ne pas écouter les consignes de sécurité

Là encore, on a tous l’impression d’avoir parfaitement assimilé la localisation des issues de secours et de savoir comment poser le masque à oxygène sur le visage de son bambin en moins de 10 secondes (certains se demandent même secrètement quand ils pourront bien essayer de sauter sur le toboggan gonflable). Mais cela ne nous dédouane pas d’être attentif. « Plus vous avez ces informations en tête, au plus vite vous sortirez en cas d’urgence. Aidez-nous à vous aider ! » rappelle l’hôtesse de l’air. 

 

# 3 « Comment ça, il n’y a plus de poulet ? »

Ne nous mentons pas : les repas restent l’attraction principale (si ce n’est unique) d’un trajet en avion. Alors, quand on a jeté notre dévolu sur la volaille du menu bien avant le décollage et attendu patiemment que le steward arrive à la 36ème rangée, devoir commander les tortellini semble être la pire déception possible. Mais râler n’y changera rien. « Nous faisons notre maximum pour satisfaire les passagers. Mais quand il n’y a plus de poulet, il n’y a plus de poulet ! ». Alors acceptons ce terrible affront, déjà parce que tout a peu ou prou le même goût, et aussi parce que « si vous êtes souriants et compréhensifs, nous pouvons peut-être vous donner quelque chose qui vient de notre réserve secrète », indique Belinda. 

 

#4 Demander à vous faire prêter un stylo

A quelques centaines de kilomètres de votre destination, oh surprise, vous devez (comme 8786 fois avant cela) remplir les fiches de douane et d’immigration. Or, votre stylo est introuvable. « Nous n’avons pas 300 stylos à distribuer » plaisante l’hôtesse, qui conseille d’en prendre deux lors de vos voyages en avion. Comme ça, vous n’enquiquinez personne et en plus, vous vous nouez d’amitié avec votre voisin. 

 

#5 Vous allonger dans l’allée

Une option qui peut sembler confortable à priori, mais qui, en plus d’être sale, est dangereuse. 

 

#6 Avoir perdu sa carte d’embarquement 

Tout comme le stylo, il n’est pas rare de mettre par automatisme sa carte d’embarquement quelque part et de réussir l’exploit de l’égarer entre le moment où vous franchissez la porte d’embarquement et votre arrivée devant la porte de l’avion. « Nous voudrions éviter que vous vous retrouviez à Perth quand vous vouliez aller à Paris, explique l’hôtesse.  Nous devons vérifier qui vous êtes et que vous êtes au bon endroit ». 

 

#7 Monopoliser les toilettes

« On sait bien comment l’altitude détraque notre organisme, mais c’est un espace partagé alors essayez d’être rapides et efficaces ! », conseille Belinda

 

#8 Vouloir regarder par le hublot quand tout le monde dort 

Si le personnel comprend tout à fait votre crise d’insomnie, « le problème, c’est que dès qu’un peu de lumière entre dans la cabine, ça risque de réveiller tout le monde » rappelle l’hôtesse de l’air.  La solution ? La lumière individuelle au dessus de votre tête.