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ASSURANCE EXPATRIÉS — Interview de David Eline, créateur de l’innovant My-Matchmaker

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Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 2 mars 2017, mis à jour le 14 février 2018

Quelle couverture santé privée adopter lors d’une expatriation ? Le choix est bien souvent cornélien au vu du panel d’offres très varié proposé en ligne et en agence. Nous avons rencontré David Eline, fondateur de l’ingénieux My-Matchmaker, un comparateur d’assurances santé privées internationales qui préfère la qualité au coût. Une approche séduisante qui a déjà fait de nombreux adeptes.


Lepetitjournal.com : Pourriez-vous évoquer votre carrière en quelques moments clefs ?

David Eline : Lors de mon parcours à l’EDHEC, j’ai profité d’une année de césure pour étudier aux États-Unis, expérience que j’ai complétée par un stage à New York en salles de marché. J’ai ensuite obtenu mon premier emploi à Londres et y ai assuré différentes fonctions de responsable produits structurés (dérivés). C’est durant ces années que j’ai formé l’approche de structuration qui m’a permis d’avoir un regard frais sur le monde de l’assurance. L’aventure My-Matchmaker a débuté à mon retour en France, en 2013…

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à l’assurance santé privée internationale ?

Lors d’un dîner entre amis, quelqu’un m’a demandé si je connaissais l’assurance santé au premier euro, autre dénomination de l’assurance santé expatrié. Je me suis alors remémorer les problèmes auxquels j’avais été confronté lors de mes expatriations, ma méconnaissance de ce type d’assurances… Dans mes souvenirs, il fallait soit s’adresser à un courtier traditionnel à la palette de produits assez restreinte soit s’en remettre aux comparateurs d’assurances qui étaient en fait des agrégateurs uniquement focalisés sur le prix mais pas sur la qualité des garanties. Les offres proposées sur le marché n’étaient pas standardisées et il était très compliqué de les aborder en tant que non spécialiste. À l’époque, lorsqu’on se rendait compte de son erreur, il était déjà trop tard.

Cette discussion a donc fait office de déclic pour vous…

Oui, je suis parti de ces constats pour développer mon projet. J’ai passé six mois à regarder tous les acteurs du marché, à détailler tous les produits… afin d’être conforté dans mon choix de création d’entreprise. Ensuite je me suis lancé dans deux ans de développement informatique avec une équipe de spécialistes afin d’analyser les garanties d’un contrat d’un point de vue qualitatif et de rendre comparable ce qui ne l’était pas. Il ne s’agissait pas simplement de faire de l’argent avec ce projet, j’étais animé par l’envie de faire partager mon expérience à des gens qui avaient vécu ma situation. Le site a finalement été lancé à la fin de l’été 2015.

Quels ont été les grands défis de cette entreprise ambitieuse ?

J’ai voulu trouver un moyen de modéliser n’importe quel produit d’assurance pour expatrié afin d’en extraire des données homogènes et d’établir un comparatif. My-Matchmaker n’a pas vocation à être un supermarché de l’assurance pour expatriés, nous souhaitons uniquement proposer les meilleures assurances sélectionnées sur des critères de solidité financière, de qualité de leurs contrats de garanties mais également de service client. Je crois que notre approche qualificative plaît car un prix ne peut résumer la qualité d’un produit d’assurance. Il ne faut pas oublier que la santé est notre bien le plus précieux, pour nous et notre famille.

En tant qu’expatrié(e), comment puis-je utiliser My-Matchmaker au mieux ?

Il suffit de vous rendre sur le site et de renseigner vos besoins (niveau de qualité recherché, périmètre des soins désiré…). Contrairement aux autres sites, My-Matchmaker donne toute l’information sans enregistrement. Une fois le produit identifié nous communiquons un devis sur simple demande et ce sous 24h. Notre force, c’est que l’on peut conseiller les gens car nous connaissons le prix de la médecine dans le monde et que, de fait, nous parvenons à savoir si une garantie est suffisante ou non.

 
En cas d’ennui avec l’assurance choisie, assurez-vous le SAV ?

Nous accompagnons toujours notre clientèle pour la conseiller et en cas de non satisfaction avec un assureur, nous jouons les médiateurs.

Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur votre projet ?

J’ai le plaisir de recevoir la reconnaissance de mes pairs, notamment au travers de récompenses : prix de l’innovation de l’Argus de l’assurance lors des Talents du Courtage (2016) et nomination dans la catégorie innovation lors des Health Insurance Awards de Londres (2016). Nombre de courtiers en assurance trouvent le produit génial, c’est vraiment la « Next Generation ». Avec My-Matchmaker, j’ai le sentiment d’avoir introduit un nouveau regard sur ce marché, de pouvoir aider l’assuré-consommateur. Je regrette simplement que la visibilité de cette nouvelle approche n’ait pas été plus rapide. Le paradigme quantitatif est toujours omniprésent dans le marché de l’assurance ; il existe donc une réticence au changement. C’est dommage car le client est le premier bénéficiaire de ce genre d’innovations.

Comment envisagez-vous l’évolution de My-Matchmaker ?

J’aimerais y ajouter plus de fonctionnalités, toujours dans l’optique de mieux renseigner et d’assister la prise de décision et la démocratisation de mon système auprès des autres intervenants. Je pense également à ouvrir des bureaux à l’international afin d’être au plus près de nos clients.

 

Pour en savoir plus, consultez My-Matchmaker et testez son comparateur.

 

La rédaction (www.lepetitjournal.com) Mercredi 29 mars 2017

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Publié le 2 mars 2017, mis à jour le 14 février 2018