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PORTRAITS D’EXPATRIÉS - Ils sont partis vivre ailleurs

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 28 septembre 2014, mis à jour le 29 septembre 2014

Il y a de plus en plus d'expatriés de par le monde. Sandrine Mercier et Michel Fonovich ont rencontré 28 d'entre eux, qui ont pour caractéristique d'être partis de leur propre chef pour tenter l'aventure, et d'avoir su "grandir" dans leur nouvelle vie

Sandrine Mercier et Michel Fonovich sont depuis longtemps passionnés de voyages. Les deux journalistes ont d'ailleurs cofondé le magazine voyageur A/R. Il y a deux ans, ils publiaient Ils ont fait le tour du monde (déjà aux éditions de La Martinière). Aujourd'hui, ils s'intéressent à quelques uns de ces Français qui "sont partis vivre ailleurs".

Des profils atypiques et attachants
Avec cet ouvrage, on suit le parcours de 28 hommes et femmes qui ont osé tenter leur chance à l'étranger en famille, en couple ou célibataires. Toutes ces histoires sont singulières et montrent un visage différent de l'expatriation.

Ce qui les rapproche ? L'envie de changer de vie, d'environnement, y compris pour partir loin des sentiers battus. "Beaucoup de ceux que l'on a interrogé se sont installés dans un pays où ils étaient venus en voyage. Ils étaient à la recherche du lieu idéal, d'un pays coup de c?ur où ils avaient des affinités, où ils ont senti une possibilité de développement personnel" explique Sandrine Mercier.

Certains sont restés par amour, comme Lys-Ange qui a épousé un professeur de salsa à La Havanne et qui l'aide à monter des projets artistiques là-bas.
Certains se sont engagés dans l'humanitaire comme Magali*, fondatrice en Afrique du Sud l'association Les enfants de l'aurore, qui vient en aide aux enfants orphelins ou en situation vulnérable.
Certains vivent dans des régions très isolées, comme Stéphanie et Rémi, éleveurs de chiens de traineaux, installés depuis 4 ans en Laponie.
D'autres sont partis de zéro comme Catherine*, fondatrice du Savoir Vivre, une école d'étiquette à Hong Kong ou comme François, qui fabrique de la Tomme à Katmandou avec du lait de vaches népalaises (photo).

Dans leur grande majorité, les expatriés interrogés sont des indépendants qui ont pris le risque de tout quitter pour changer de vie. Il n'y a qu'un couple parti pour une grande entreprise dans le livre, dans le nord de l'Arabie Saoudite. Leurs conditions de vie en font là encore une expérience unique qui mérite d'être partagée.

"Pour beaucoup, l'expatriation a été bien préparée, explique Sandrine. Leur témoignage nous montre qu'ils sont souvent partis pour se retrouver confrontés à des différences culturelles qui les ont fait grandir. L'argent n'est pas la motivation principale du départ, bien que certains soient conscients qu'ils n'auraient pas pu réussir aussi bien en France avec un capital réduit. C'est le cas par exemple de Jérôme, qui a ouvert son hôtel en Bolivie."

Il faut une bonne dose d'enthousiasme à ces expatriés. "Ceux qui partent en râlant sur la France, les impôts, la politique, ne sont pas ceux qui réussissent le mieux" ajoute Sandrine Mercier.

Le livre est richement illustré, on peut y voir ces globe-trotters dans leur environnement au quotidien. A la fin l'ouvrage se trouve un carnet pratique pour répondre aux nombreuses questions que se posent les candidats au départ.

L'expatriation n'est pas présentée de façon idéalisée : "Ce n'est pas tout beau tout rose, il y a des coup fourrés, des problèmes, de l'isolement pour certains, des incompréhensions. Mais partir vivre ailleurs et s'accomplir, c'est possible" conclut Sandrine. Si on se sent pousser des ailes, pourquoi ne pas tenter l'aventure ?

MPP (www.lepetitjournal.com) lundi 29 septembre 2014

*Catherine et Magali ont toutes les deux gagné un Trophée des Français de l'étranger organisé par lepetitjournal.com en 2014. Retrouvez leur parcours ici.

Ils sont partis vivre ailleurs - 28 portraits d'expatriés, Editions La Martinière, 240 pages, 29.90 ?.
Le livre est disponible également sur les sites de vente en ligne.
logofbinter
Publié le 28 septembre 2014, mis à jour le 29 septembre 2014

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