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MA VIE APRES SHANGHAI – Témoignages d’anciens expatriés de Shanghai

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 26 avril 2015, mis à jour le 22 avril 2015

 Par Delphine Gourgues

Avec l'arrivée du printemps, c'est la saison des annonces de départs et mutations pour les familles d'expatriés. Nous avons recueilli  pour vous quelques témoignages d'anciens Shanghaiens d'adoption, qui nous racontent comment on s'organise une nouvelle vie "après la Chine", et reviennent avec émotion sur cette expérience chinoise?

(Crédit photo : Chine Info)

Anne, Antonia, Emmanuelle, Nathalie, Stéphanie, Virginie, elles ont toutes volontiers participé à notre appel à témoignages et ressorti quelques souvenirs des cartons. Elles se sont croisées sans se rencontrer pour la plupart, certaines sont aujourd'hui rentrées en France, d'autres sont toujours de part le monde, mais elles ont un point commun fort et unique, elles ont vécu quelques années en Chine?

Scolarisation, mandarin, "bù róngyì", pas toujours facile?

Les caractères "zhong wen" qui signifient "langue chinoise"

Un des premiers sujets de préoccupation lors d'un déménagement, c'est bien sûr l'inscription des enfants à l'école. De façon générale, l'adaptation, en France, au système scolaire français se passe plutôt bien. Certains retrouvent leurs amis d'avant, beaucoup apprécient la proximité du collège ou lycée. Cependant, d'autres rencontrent quelques difficultés dans "la réadaptation à une école classique", car auparavant "la liberté d'aller et venir, les relations avec les professeurs, l'environnement international étaient très différents", nous confie Emmanuelle. Côté linguistique, de nombreux lycées proposent maintenant en France l'apprentissage du mandarin, mais les choses se corsent lorsque l'on recherche l'option en langue vivante 2? Et la fameuse carte scolaire française avec son système de sectorisation n'est pas favorable à l'accès aux lycées parisiens réputés dans cette spécialité. Même chose en province, "impossible de poursuivre ses cours de mandarin au collège à Nice, il faut intégrer la section internationale de chinois à Valbonne, avec admission sur concours", déplore Antonia. Anne a eu plus de chance à Toulouse car sa fille Tifenn a pu intégrer une classe de 6ème option bi-langue anglais-chinois. Même si elle n'était débutante dans aucune des deux langues, "l'approche didactique différente lui fait appréhender plus de grammaire". Nathalie, elle, regrette pour ses garçons que le chinois ne soit pas du tout enseigné au lycée français de Tokyo. Et après avoir tenté plusieurs options dans la région du Beaujolais, Stéphanie est aujourd?hui à la recherche d'un professeur de mandarin à domicile?

Habitudes "Made in China"

(Crédits photo : Virginie G. et Stéphanie B.)

Le thé chinois pour les uns, les massages à chaque coin de rue pour les autres, les médecines douces, le yoga, voire le Nouvel An Chinois, tous ces rituels ont fortement marqué les esprits ! Lire la suite sur notre édition de Shanghai

logofbinter
Publié le 26 avril 2015, mis à jour le 22 avril 2015

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