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EXPATRIATION - Ces Français installés en Chine pour de bon !

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 28 août 2016, mis à jour le 28 août 2016

De Gaëlle Déchelette

Ils sont venus en Chine il y a 8, 10 ans ou plus, pour un semestre, un an, et finalement? ils sont toujours là ! Nous avons rencontré sept Français installés à Shanghai sur le long terme pour savoir quelle était leur motivation initiale, et comprendre ce qui les avait retenus en Chine.

Qu'est-ce qui vous a amené en Chine ?

Il y a ceux que la culture et la langue chinoise intéressaient. Ainsi, Christine*, arrivée en 2005 après des études de chinois à l'INALCO, avait aussi une quête identitaire : sa famille est d'origine chinoise. "Je voulais savoir qui j'étais, mais au départ je ne comptais rester que neuf mois !".
Benoît a appris le mandarin de nombreuses années avant de venir une première fois en 2003, pour deux mois de stage et études. Revenu en 2005 pour huit mois, il s'installe pour de bon à Shanghai en 2010. "Mon but était de me tester étant donné que j'avais déjà commencé à étudier la langue et la culture chinoises sans avoir jamais mis les pieds en Chine !".
Rita quant à elle, a voulu donner une chance à son fils de 17 ans de vivre dans le pays dont il apprenait la langue depuis la 4ème. Et finalement au bout d'un an, c'est elle qui est restée tandis que son fils rentrait en France pour ses études supérieures !

Pour d'autres, c'est l'aventure et le challenge qui prime : Marc, venu en Chine en 2005 après des études de langues latines, était attiré par l'Asie en général mais aussi par la situation économique de la Chine au niveau international. 
Même chose pour Amandine, arrivée en 2007 après un master 2 en management international, qui a choisi de venir à Shanghai pour voir l'usine du monde. Travaillant dans le textile, c'est encore en Chine que tout se fait. "C'était maintenant ou jamais !".
Claire, arrivée en VIE en 2007 visait clairement l'aventure et l'exotisme. "Pas envie de travailler sur le parvis de la Défense", lâche-t-elle.
Marc et un membre de son groupe de musique

Qu'est-ce qui vous a incité à rester ?

Comme Nicolas, beaucoup sont restés pour les opportunités de travail. Le trentenaire raconte : "Je comptais rester un an seulement, mais six mois après mon arrivée nous avons commencé à monter notre usine, avec un ami qui est devenu mon associé. Jamais nous n'aurions eu cette occasion en France."
Le statut d'autoentrepreneur a séduit Marc également, qui confirme qu'il lui a été plus facile de démarrer ici, car "on trouve plus facilement des partenaires qui ont envie de s'investir dans de nouveaux projets même s'ils comportent un risque."  Lire >> la suite sur notre édition de Shanghai

 

 

logofbinter
Publié le 28 août 2016, mis à jour le 28 août 2016

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