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"Insécurité, négligence, esclavagisme": enquête dans les dessous des fermes australiennes

 

L'Australie, c'est easy, facile. Les salaires sont plus élevés, et il y a du soleil toute l'année. Forcément cela attire, et on a envie d'y rester. Pour cela, il faut remplir quelques conditions. Notamment réaliser 88 jours de travail en fermes. Si d'autres solutions existent, celle-ci est la plus utilisée par les PVTites. Disponibilités pour travailler toute l'année, pas besoin d'expérience, les gens se hâtent... Et tombent des arbres une fois qu'ils commencent à se faire arnaquer. Enquête au coeur des fermes et de leurs abus.

Sur 72.562 PVTistes qui ont obtenu leur premier visa australien en 2016, seulement 16.944 l'ont obtenu la deuxième année.

Les conditions générales pour faire valider ses fermes

88 jours de fermes, 13 payslips - fiches de paie -  dans la même ferme, et assurer de gagner 500$ par semaine. Telles sont les conditions générales pour faire valider sa demande de second visa. C'est là que démarrent les arnaques.

 

La paye au rendement: de petits salaires pour de très grosses heures de travail

 

Cécile* en a fait les frais. Quand elle est arrivée à Bundaberg pour faire ses fermes - les plus proches de Brisbane - elle s'est faite embaucher pour récolter des feuilles. ?Après avoir passé six heures accroupie, le dos en vrac à couper des petits bouts de feuille. On m'a annoncée que je serais payée au rendement : 1,25$ la petite caisse de 25 feuilles. Au total, 15$ la journée. J'ai cru devenir folle?.

 

Vanessa, elle, travaillait dans une ferme de citrons. Lire >> la suite sur notre édition de Brisbane

 * Les prénoms ont été changés afin de préserver l'anonymat des personnes qui le souhaitaient.