Lundi soir, le président Traian B?sescu a accusé le Premier ministre Victor Ponta d'avoir été un agent des Services d'informations externes (SIE) entre 1997 et 2001, alors qu'il était procureur. A vingts jours du premier tour de la présidentielle, le chef de l'Etat sème le doute parmi les électeurs.
Victor Ponta. Photo : D.R.
"Ce ne sont que des mensonges !" a rétorqué le Premier ministre Victor Ponta au lendemain des accusations faites par Traian B?sescu à son encontre. Les révélations du chef de l'Etat reposent sur deux arguments. Le premier est lié à l'ascension fulgurante de Victor Ponta dans sa carrière de procureur à la fin des années 1990. Le deuxième concerne le fait que l'ancien directeur des Services d'informations externes (SIE), Teodor Mele?canu ? lui aussi candidat à l'élection du 2 novembre ? aurait essayé de couvrir le double jeu de Victor Ponta. L'année dernière, M. Mele?canu avait en effet initié une décision gouvernementale qui étendrait le secret d'Etat aux anciens officiers des SIE. Pour les analystes politiques, la question est maintenant de savoir comment Victor Ponta va réussir à se sortir de cette situation délicate. Car ses adversaires comptent bien profiter des révélations du président. La candidate indépendante Monica Macovei, ancienne ministre de la Justice, a demandé au Premier ministre de démissionner de ses fonctions et de retirer sa candidature. Klaus Iohannis a lui rappelé que la fonction de procureur est incompatible avec tout autre fonction. La rédaction (www.lepetitjournal.com/bucarest) mercredi 15 octobre 2014
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