Basé sur une série de portraits de ressortissants roumains vivants en France, le projet "Je suis roumain (aussi)" est publié sur le site Café des Roumains (www.cafedesroumains.com) depuis le 1er mai dernier. Il vise à montrer la diversité du peuple roumain et à lutter contre la stigmatisation dont il est victime.
Au Trocadéro, à Paris, en octobre 2011 (photo : D.R.)
Le 29 octobre 2011, des dizaines d'étudiants, de doctorants et de professionnels roumains se sont réunis sur l'esplanade du Trocadéro à Paris pour dénoncer les conséquences de la surenchère médiatique autour des Roms, et pour condamner l'amalgame fait entre nationalité roumaine et délinquance. "Cette stigmatisation est illégitime et nous affecte tous, étudiants, cadres, fonctionnaires et ouvriers intégrés dans la société française", disait le communiqué de l'ADERF (Association des étudiants et doctorants roumains en France) à l'époque. Depuis 2012, l'alternance s'est produite et la radicalité du discours politique s'est visiblement calmée, mais le mal est déjà fait. Toujours soumis à des mesures transitoires sur le marché du travail français, les jeunes diplômés roumains ont du mal à faire valoir leurs droits, que ce soit devant les institutions publiques ou dans les structures privées, et la "délinquance roumaine" reste l'un des thèmes favoris des médias traditionnels. Etudiants, artistes, cadres, enseignants, ouvriers, retraités, demandeurs d'emplois... La série de portraits du projet "Je suis roumain (aussi)" entend bien restituer une "vraie image" de la diaspora roumaine de France aujourd'hui. La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) vendredi 7 juin 2013
Lancé par le Café des Roumains et l'ADERF, ce projet se déroule en partenariat avec la Maison d'Europe et d'Orient, la Casa Regional Valenciana de Paris et le webzine Bouge!Mag.
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