L'élection d'un nouveau président, le dimanche 16 novembre prochain, n'y changera rien : Bucarest devra négocier avec le Fonds monétaire international (FMI) pour boucler son budget 2015, très certainement dans le courant du mois de janvier.
La ministre des Finances oana Petrescu (photo : D.R.)
Dans un entretien hier au poste de radio public Radio Romania Actualit??i, la jeune ministre des Finances Ioana Petrescu a affirmé que "le projet de budget pour 2015 sera monté au niveau technique en collaboration avec le Fonds, dès le début du mois de décembre''. Les grandes lignes de la politique économique roumaine devraient par conséquent rester proches de celles qui ont été empruntées ces dernières années, et ce malgré la possibilité d'un changement de couleur politique du futur président. ''Ces élections auront peu d'influence sur les aspects économiques de notre politique car cela fait déjà plusieurs années que ceux-ci sont établis à Bruxelles et Washington'', confirme l'éditorialiste au quotidien Ziarul Financiar, Iulian Anghel. En plus d'un emprunt de près de 20 milliards d'euros contracté en 2009 auprès du FMI, de l'Union européenne et de la Banque mondiale, la Roumanie dispose toujours d'un accord relatif à un crédit de précaution avec le Fonds et l'Union européenne valable jusqu'au milieu de l'année prochaine. La rédaction (www.lepetitjournal.com/bucarest) vendredi 7 novembre 2014
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