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DRAGOBETE : Si vous avez raté la Saint-Valentin, vous pouvez encore vous rattrapper!

Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 23 février 2017, mis à jour le 24 février 2017

Le 24 février, les Roumains célèbrent la fête millénaire de l'amour et de la jeunesse, Dragobete, concurrent roumain de la Saint-Valentin. Les femmes roumaines ont donc trouvé l'astuce pour doubler leurs cadeaux entre les deux fêtes! Revenons sur les traditions et les croyances propres à cette fête empreinte de romantisme bucolique.

Si vous étiez né il y a 200 ans, à cette heure-ci, vous seriez probablement dans les bois, entre potes, en train de cueillir des fleurs, en chantant. A cette époque, le matin du 24 février, les jeunes filles et les jeunes garçons avaient l'habitude de se réunir dans les bois pour cueillir les perces-neiges et les premières fleurs du printemps (une métaphore peut-être?). A midi, une course commençait, les jeunes filles descendaient vers le village, suivies par les garçons qui essayaient de les rattraper pour les embrasser. Si le garçon plaisait à la jeune fille, celle-ci se laissait attraper et lui donnait un baiser. Les fiançailles ne tardaient pas à suivre.

La croyance populaire suggérait que ceux qui respectaient la tradition et célébraient cette fête étaient bénis et protégés contre les maladies pendant toute l'année, surtout contre la fièvre.

En matière de beauté, le beau sexe avait ses secrets. Les jeunes filles célibataires avaient l'habitude de ramasser les derniers restes de neige, connue sous le nom de «neige des fées» et l'eau qui en résultait était considérée comme ayant des propriétés magiques (n'allons pas se risquer à faire cela à Bucarest, la neige virant au noir charbonneux). Les jeunes filles se lavaient le visage avec cette eau pour devenir aussi ravissantes que les fées. Garanti 100% bio!

Attention Messieurs, d'après les croyances, les hommes ne doivent pas irriter les femmes durant cette journée, au risque d'avoir un printemps rempli de malchance.


Pour rester dans le thème de l'amour, on a profité de l'occasion pour poser autour de nous cette question: croyez vous au coup de foudre?


Smaranda - 26 ans
«Oui, et je suis très heureuse d'avoir eu l'occasion de vivre le coup de foudre. J'ai ressenti l'atemporalité, le monde physique devenait juste une scène possible, et tout, absolument tout, se confondait dans la forme la plus vraie de mon existence. Je crois que c'est dommage que l'homme ne puisse vivre ce moment d'éternité, chaque jour.»

Gilles - 46 ans
«Coup de foudre ? Bien sûr. Et pourquoi pas des billets de 500 qui tombent du ciel ? Ok, j'avoue : je suis tombé raide dingue des centaines de fois : dans Avantaje et même Femeia (magazines roumains). Ici à Bucarest, on voit quand même pas mal de belles filles.»

Raluca - 31 ans
«Oui, j'avais 25 ans quand j'ai croisé le regard d'un garçon dans la rue, en allant vers le boulot. Le jour même j'ai appris que c'était un nouveau collègue, mais je savais déjà que cette personne aurait une place réservée dans ma vie. Quelque mois après cette rencontre, on habitait déjà un petit studio. Son premier regard sera un des souvenirs que je vais dérouler devant mes yeux avant de quitter cette existence.»

Maria - 47 ans
«J'ai connu le coup de foudre, pendant ma jeunesse. Je pense que j'avais autour de 15-16 ans. C'était un nouveau camarade de classe au lycée, un beau garçon avec lequel j'ai vécu une belle histoire d'amour, presque un an. Il avait de beaux yeux bleus, un beau sourire, j'ai été surprise, presque électrisée, une tempête de sentiments.»

Mihail - 52 ans
"Non j'ai jamais vécu ça. Ma plus belle relation j'avais 20 ans, j'étais pas du tout attiré par elle, on était juste amis. Après quelques temps où on a décidé de passer le cap, j'ai commencé à la découvrir et je peux dire que je l'ai aimée à partir de ce moment là. C'était pas un coup de foudre mais on est toujours ensemble aujourd'hui!"

 

La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) - vendredi 24 février 2017

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Publié le 23 février 2017, mis à jour le 24 février 2017

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