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CULTURE - Par ici les sorties

Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 20 septembre 2016, mis à jour le 7 janvier 2018

En cette rentrée des classes, la rédaction du Petitjournal.com vous propose votre bouillon de culture hebdomadaire pour profiter pleinement de la capitale roumaine. Ciné, concerts, expos, rencontres : petit tour d'horizon des immanquables de la semaine à Bucarest ou ailleurs en Roumanie.    

- Des cracks de la gastronomie française à Bucarest

La gastronomie française devrait être on ne peut plus à l'honneur ces jours-ci dans la capitale roumaine pour cette troisième édition de la Fête de la gastronomie. Ouverture sous les auspices de la pâtisserie à la Résidence de France ce jeudi 22 septembre à partir de 11h en présence de Yazid Ichemrahen, 24 ans et champion du monde de pâtisserie et glace. La conférence de presse inaugurale, suivie d'un cocktail, se fera aussi en présence de Florence et Daniel Cathiard, propriétaires du domaine viticole Château Smith Haut-Lafitte dans le Bordelais. Initié en France en 2011 pour fêter l'entrée de la gastronomie française dans le patrimoine Unesco, l'initiative souhaite valoriser les produits français. Petit bonus sympathique ce samedi avec la présence dans l'Atrium de l'Institut français entre 10h et 17h d'un marché des produits français, avec stands de dégustation et de vente. Plus d'infos sur l'événement : facebook.com/fete.gastronomie.roumanie.

- Découvrez la capitale via une carte sensorielle

Performer de chic et de charme, célèbre dans la vie underground bucarestoise, Paul Dunca nous escorte dans un tour sensoriel dans Bucarest et ses vieilles demeures, leurs histoires, leurs musiques et leurs odeurs. Tour guidé performatif autour d'histoires sur le passé de la capitale roumaine, cette ballade emmène les petits curieux dans différents lieux et maisons des quartiers périphériques et du centre ville. Pas mal de surprises sur le parcours avec, notamment, la participation d'acteurs, d'invités spéciaux ayant un lien avec les lieux en question, ainsi que des installations son et vidéo. Un gros travail documentaire a été réalisé en amont autour des lieux choisis et le projet a été réalisé dans le cadre de la candidature de Bucarest comme capitale européenne de la culture pour 2021 (titre finalement remporté par Timi?oara). Inscriptions : povesti@hartasenzoriala.com. Les tours sont gratuits et ont lieu les 23, 24, 25 et 29 septembre, ainsi que les 1, 2 et 7 octobre entre 19h et 21h30. 15 places sont disponibles par tour qui vont débuter chaque fois au métro Eroii Revolu?iei et se terminer dans la rue Luigi Cazzavillan en centre ville. Infos : http://hartasenzoriala.com/tururi/

- Triennale d'architecture de Bucarest

Deuxième édition de la triennale d'architecture East Centric à Bucarest qui vient de débuter ce week-end et dure jusqu'au 9 octobre. Conférences avec intervenants d'un peu partout mais aussi quatre expositions de haut-vol au Théâtre national, le TNB, et à l'ARCUB Gabroveni, tous les jours entre 10h et 18h. Concept de l'événement : l'architecture récente d'Europe centrale et de l'est et, comme thème -mystérieux- pour cette édition, le "dérapage". L'exposition vedette du côté du TNB (salle Media) rassemble pas moins de 99 projets issus de 22 pays. L'événement est assez ludique et présente des incursions dans des univers très variés, allant de la réhabilitation d'architectures traditionnelles et rurales à la rencontre du célèbre architecte japonais Terunobu Fujimori, historien de l'architecture de son pays. Pour la petite histoire, le président du jury qui va primer les meilleurs projets présentés n'est autre que l'architecte autrichien basé à Paris Dietmar Feichtinger. Membre de l'Académie des arts de Berlin, adepte de solutions techniques innovantes, celui-ci est notamment connu pour le concours de la passerelle Simone de Beauvoir sur la Seine, en face de la Bibliothèque nationale de France, site François Mitterand. Dietmar Feichtinger a en outre remporté le concours pour le nouvel accès au Mont Saint-Michel, site classé par l'UNESCO. Il sera présent ce samedi 24 septembre à la triennale pour une conférence. Il faut s'inscrire (c'est payant et les places sont limitées) sur le site de l'événement pour participer à la conférence :  http://bucharest-triennale.eu/. Visiter les différentes expositions est par contre gratuit. 

- DokStation, festival de film documentaire sur la musique

Genre à part entière, le documentaire musical a désormais son festival à Bucarest avec le DokStation qui débute ce vendredi et dure tout le week-end. L'ouverture se fait avec un film plutôt attendu, One more time with feeling, documentaire sur l'enregistrement du dernier album de Nick Cave &The Bad Seeds. Tourné à la fois en couleur et en noir et blanc, en 2D et en 3D, le film est en fait sorti un jour seulement et ce dans le monde entier, le 8 septembre dernier, la veille du lancement de l'album. Vous n'aurez donc à priori pas beaucoup de chances de le voir en salles -hormis en festival comme c'est le cas avec le DockStation. Réalisé par Andrew Dominik (Chopper, The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford, Killing Them Softly), le film est d'une rare beauté -cf. Trailer ci-dessous. La projection a lieu au Centre culturel Mihai Eminescu au 61 de la rue Arhitect Hârjeu. Un concert des Mono Jacks est prévu à partir de 19H, le film débutant à 21h. Pour ceux qui n'aiment pas Nick Cave et sont plus branchés ska et reggae, le festival projette aussi ce vendredi et en parallèle à 21h à la Gardina cu filme le film dédié à la légende Lee Scratch Perry, Lee Scratch Perry's vision of paradise. Bref, l'événement promet. Programme complet : http://dokstation.ro/
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- La Première Guerre mondiale au Musée national d'histoire

Le Musée national d'histoire de Bucarest propose enfin une exposition sur les conditions de vie des soldats roumains durant la Première Guerre et plus précisément les années 1916-1918. Intitulée sobrement ''La Roumanie pendant la Grande Guerre", celle est ouverte jusqu'au printemps prochain. Idéal pour parfaire ses connaissances du conflit du point de vue du front roumain et de l'est en général.On y apprend aussi des choses sur les conditions de détention des soldats roumains à l'étranger et notamment en Bulgarie et en Allemagne, ainsi que sur les sept grands camps de prisonniers installés par les Allemands en Roumanie. L'exposition a en tout cas essayé de ne pas limiter sa vision aux campagnes -victorieuses- de Transylvanie à la fin de la guerre mais à l'intégralité du territoire. Il y est aussi beaucoup question de la vie des civils en marge des hostilités.   

Benjamin Ribout (www.lepetitjournal.com/Bucarest) - Mercredi 21 septembre 2016



 

 


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Publié le 20 septembre 2016, mis à jour le 7 janvier 2018

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