Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

TOURISME – Seulement 13 sur 24 stations balnéaires de la Grande Barrière sont ouvertes !

Écrit par Lepetitjournal Brisbane
Publié le 1 août 2016, mis à jour le 1 août 2016

La diminution des effectifs de plusieurs stations balnéaires de la Grande Barrière pourrait avoir un effet néfaste sur le tourisme du Queensland.

Préférez-vous voir le verre à moitié vide, ou à moitié plein ? C'est un peu la question que se pose le gouvernement face aux stations balnéaires des îles de la Grande Barrière de Corail. En effet, la diminution des effectifs de 11 d'entre elles les ont poussés à la fermeture, tandis que 13 profitent d'un rayonnement sans faille.

Tirant ses propres conclusions, le Queensland's Tourism Industry Council et son directeur Daniel Gschwind ont expliqué que toutes ces îles dormantes ou sous-utilisées ont un impact négatif sur le tourisme du Sunshine State.

Le problème majeur souligné par les propriétaires des stations : la bureaucratie opaque et complexe.

En tant que trésor national, la Grande Barrière de Corail se trouve au carrefour de tous les ordres de gouvernements : fédéral (Australie), étatique (Queensland) et même local étant donné ses 2600 km de longueur (de Bundaberg au Cap York). Tous ayant la possibilité de légiférer par voie de loi, règlement?

Rien qu'au niveau du gouvernement du Queensland, ils sont deux ministères, voir même trois à être les interlocuteurs potentiels des développeurs (sans parler d'Annastacia Palaszczuk, Premier Ministre) : Steven Miles Ministre de l'Environnement, Kate Jones Ministre de Tourisme, et de manière plus anecdotique Leeanne Enoch Ministre de la Science.

Ce mille-feuille de responsabilité a une tendance à frustrer et décourager des entrepreneurs. Ceux-ci doivent naviguer en eaux troubles au milieu des règles de planifications, des règlements et des exigences environnementales qu'ils ont l'obligation de respecter.

Dimanche, le gouvernement Palaszczuk a annoncé la création d'un groupe de travail inter-institutions dont la mission est d'identifier les moyens pour maximiser les possibilités économiques : cela comprend « le rajeunissement de certaines stations délabrées », selon le Ministre de l'Environnement.

Symbole d'un renouveau déjà entamé : sur les 24 stations de la Barrière, 13 sont ouvertes et tournent à plein régime, 11 sont fermées. Parmi elles, 9 ont d'ores et déjà des plans de réaménagement en place ; les deux restantes font l'objet de négociations avec le secteur privé pour assurer leurs avenirs.

En charge du tourisme au gouvernement, Kate Jones a expliqué qu'il était important que ces îles de récif soient rajeunies dans « des expériences de calibre mondial pour les visiteurs ». Elle prend l'exemple des îles Whitsunday « à couper le souffle », et met en avant leurs « 655.000 visiteurs sur les 12 derniers mois ».

La relance est engagée annonce-t-elle : « nos îles récifs subissent déjà un nouvelle vague d'intérêt de la part des investisseurs, cela comprend le réaménagement de Hayman Island, l'expansion prévue d'Hamilton Island, la remise à neuf de Daydream Island et la création d'éco-stations haut de gamme pour Lindeman et Brampton Islands ».

Deux chiffres pour conclure : « ce tourisme représente plus de 800 millions de dollars qui reviennent à la région et soutient plus de 7.000 emplois locaux 

MP (lepetitjournal.com/brisbane), lundi 1er août 2016.

N'oubliez pas de liker la page Facebook du petitjournal de Brisbane.

Publié le 1 août 2016, mis à jour le 1 août 2016

Sujets du moment

Flash infos