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Ma (nouvelle) vie sans médicaments

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Écrit par Lepetitjournal Brisbane
Publié le 20 juillet 2017, mis à jour le 18 juin 2018

J-1 : Départ en Australie. Rendez-vous chez l'acupuncteur et chez le médecin, "Histoire de". Encouragements et prise de vitamines pour l'un, ordonnance à rallonge de « au-cas-où » pour l'autre.  Difficile à avaler et pourtant 57% des Français consomment au moins un médicament tous les jours. Entre stupeur, effets secondaires conséquents et dégoût, témoignage, peu commun, d'une backpackeuse qui a fait le choix d'un voyage sans médicaments.

 

« Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien », écrivait Voltaire. Et ça nous laisse cois.

 

Des chiffres inquiétants d'abord

Les Français consomment deux à six fois plus de médicaments que les voisins Européens et Américains. 22 636 pharmacies en France. Si les personnes âgées sont les plus grands consommateurs il reste alertant que l'un des médicaments le plus prescrit soit l'antidépresseur chez les jeunes. Toujours, en France on estime le nombre de décès dus aux médicaments entre 8 000 et 13 000 par an. Une donnée imposante et plus grande que le nombre de décès du aux accidents routiers. Pourtant aucune prévention n'est réalisée pour ce type de danger. Dès qu'une blouse blanche apparaît sur nos écrans on lui fait confiance sans vérifier les tests, ni même la composition. 

 

Soigner pour guérir ou créer pour vendre ? Telle est la question !

Prise de conscience du phénomène. Je remarque également que les laboratoires créent des maladies pour vendre. Armés de campagnes marketing on nous reproche notre nature. Le vieillissement dont nous devons lutter, la timidité qui devient un trouble d'anxiété sociale et qui donc nécessite des antidépresseurs ou encore les menstruations qui deviennent un trouble. Le sirop pour la toux bientôt plus de succès que le Beaujolais nouveau ? Je viens d'une famille de restaurateurs qui préfère la médecine douce. Proche de la médecine Asiatique qui consiste à prévenir plutôt que guérir. Raffolant des huiles essentielles et des recettes de maminette comme la soupe de radis noire après les fêtes pour la digestion.

 

Des alternatives homéopathiques efficaces

Je ne me prive pas de boire, de manger et encore moins de faire la fête ! Alouette ! Je vis et je suis rarement malade, un ou deux rhumes l'année. Pourvu que cela reste comme cela.  Mon corps, ce warrior sait se passer de ce que j'appelle le « cachet automatique » et j'essaye de me connaitre au mieux. Je préfère le sport aux médicaments, cela permet de renforcer son système immunitaire comme son état d'esprit.

Je ne mets pas en cause la médecine mais bien la sur-consommation de médicaments. D'autant que de solutions simples existent. Menthe poivrée pour les maux de tête, soupe de radis noire pour la digestion et allègement pour le porte-monnaie. À titre de comparaison à Brisbane une simple consultation de 15 minutes chez le médecin traitant est de $75. 

 

Et dans la pratique, je fais quoi ?

Enfin prendre des médicaments pour soigner une douleur c'est aussi faire taire son corps. Oubliant les clichés, profitant de mes voyages pour m'intéresser aux autres cultures, je découvre aujourd'hui le yoga. Activité sportive relaxante où nous sommes encouragés à écouter nos besoins.

J'ai sélectionné le cours gratuit de Sally Tyben, professeur de la discipline. Elle propose des cours pour les débutants comme pour les plus expérimentés le mardi à 7am et le vendredi à 9:30 am. Le cours se situe au 321 Water street à Fortitude Valley. Il est préférable d'amener un tapis de sol.

Publié le 20 juillet 2017, mis à jour le 18 juin 2018

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