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EDOUARD BESLAY - "La population française enregistrée au consulat a recommencé à croître en 2013 et 2014"

Écrit par Lepetitjournal Barcelone
Publié le 25 janvier 2015, mis à jour le 26 janvier 2015

En cette rentrée 2015, le Consul général de France à Barcelone réalise un tour d'horizon des actualités et des enjeux pour le Français de la circonscription, mais aussi de l'action des institutions françaises. Affaires sociales, affaires scolaires, démarches administratives... Voici une mine d'information concrète sur l'état des services rendus aux compatriotes, ainsi qu'une analyse de l'état des relations bilatérales et de la conjoncture de la région. A lire absolument !

Lepetitjournal.com : Quelles ont été les réactions dans votre circonscription aux attentats des 7,8 et 9 janvier ?
Edouard Beslay (photo DR) : Les réactions spontanées de la communauté française en Espagne aux terribles attentats des 7,8 et 9 janvier ont été très vives, aussi vives qu'en France, et il y a eu ici à Barcelone pas moins de trois rassemblements en moins d'une semaine, sans compter l'hommage officiel qui a été rendu aux victimes à l'Institut français de Barcelone. A Palma de Majorque aux Baléares, à Saragosse en Aragon, des rassemblements en hommage aux victimes ont également eu lieu aussitôt et la minute de silence respectée par la France entière le 8 janvier à midi a été vécue intensément dans toutes les institutions liées à la France : consulat général, bien sûr, mais aussi établissements scolaires, Chambre de commerce, Instituts français.
La solidarité de nos amis espagnols a été totale dès le premier jour et le consulat général a reçu des centaines de messages de soutien et de sympathie. Cette solidarité s'est aussi traduite par une disponibilité immédiate lorsqu'il s'est agi de renforcer la protection des lieux identifiés comme français ou étroitement liés à la France.
S'agissant de ce dernier point, je souhaite saisir l'occasion de cet entretien pour passer un message de vigilance à tous les Français vivant dans la circonscription de Barcelone, c'est-à-dire en Catalogne, en Aragon et aux Baléares : il faut en particulier éviter les attroupements devant les lieux symbolisant la présence française, particulièrement les établissements scolaires, et de ne pas hésiter à signaler aux forces de police la présence de personnes inhabituelles à proximité de ces lieux.

Quel est votre regard sur la situation politique en Catalogne ? Quelles implications pour la France et les intérêts français ont les tensions actuelles entre Madrid et Barcelone ?
Il y a en Catalogne une insatisfaction, dont témoignent les grandes manifestations qui ont eu lieu  chacune de ces dernières années à l'occasion du 11 septembre, lors du jour de la fête de la Communauté autonome de Catalogne. Les Catalans estiment que le système institutionnel espagnol actuel leur est défavorable. C'est un avis que l'on peut partager ou pas, et beaucoup d'Espagnols ne le partagent pas, mais on ne peut que constater qu'ici en Catalogne, il est très répandu. 80% des Catalans ne sont pas satisfaits du statut actuel de la Catalogne.
La seule solution à cette insatisfaction est-elle l'indépendance ? Non, et les autorités françaises, le Président de la République comme le Premier Ministre, ont souligné à plusieurs reprises que la France n'était pas favorable à l'indépendance de la Catalogne. Nous souhaitons que l'Espagne reste unie, stable et forte.  Cela étant dit, en démocratie, chacun est libre d'avoir les opinions de son choix, et le fait qu'un certain nombre de Catalans souhaitent l'indépendance ne nous pose pas de problème, aussi longtemps que ces Catalans restent dans le cadre de la loi et respectent la constitution espagnole.
Plus largement, le débat politique en cours en Espagne est avant tout une question de politique intérieure espagnole dans laquelle les autorités françaises n'entendent pas et n'ont pas à interférer. Nous avons une excellente relation avec l'Espagne, peut-être meilleure qu'elle ne l'a jamais été, et cela ne nous empêche pas de maintenir également avec les autorités régionales de Catalogne, comme avec l'ensemble des partis politiques catalans des relations de travail confiantes et amicales.
Cette proximité avec les uns et les autres explique que, dans la gigantesque manifestation parisienne du 11 janvier, il y ait eu à la fois le premier ministre espagnol Mariano Rajoy, mais aussi le président du gouvernement régional catalan Artur Mas, le maire de Barcelone Xavier Trias, et de nombreux Espagnols dont de nombreux Catalans, politiques ou non.

La sortie de crise en Espagne semble amorcée : dans quelle mesure le dynamisme espagnol a-t-il des répercussions en Catalogne et sur les échanges entre cette région et l'Hexagone ?
La Catalogne a bénéficié pleinement en 2014 de la reprise économique en Espagne. Elle a créé proportionnellement un peu plus d'emplois que le reste de l'Espagne, permettant au chômage de redescendre sous la barre des 20%. Il s'agit d'une reprise tirée par le tourisme et les exportations. Près d'un emploi sur deux créé en 2014 l'a été dans l'industrie, preuve de la solidité de l'économie catalane.
Les entreprises catalanes bénéficient, comme les autres entreprises espagnoles, de la baisse générale des prix et des salaires intervenue depuis 2008, qui a réduit les coûts de plus de 20%. Si leur compétitivité s'est ainsi fortement accrue, a contrario, le marché espagnol est devenu plus difficile d'accès pour les entreprises françaises, dont les coûts n'ont pas baissé dans les mêmes proportions. Les exportations françaises, si elles ont recommencé à croître, sont donc encore loin d'être au niveau atteint en 2008.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas d'opportunités à saisir pour les entreprises françaises. Le redémarrage de la croissance espagnole, l'amorce de reprise dans le secteur de la construction, les chiffres sans précédent atteints en matière de tourisme signifient qu'il y a des marchés en croissance, une demande à satisfaire, pour lesquels le savoir-faire français peut être une réponse appréciée.

Quel est votre rôle en matière économique ? Que pouvez-vous faire pour promouvoir l'économie française en Espagne et contribuer au redressement de la balance commerciale ?
Le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, a fait de la diplomatie économique une priorité de l'action extérieure de la France. La diplomatie économique, ce sont beaucoup de choses très différentes, mais complémentaires, et ayant toutes pour objectif d'aider au développement de l'économie française. Ce consulat général n'est qu'un maillon dans la présence française en Espagne et il travaille donc en coopération étroite avec les autres services de l'Etat, l'ambassade de France en Espagne et le service économique régional, mais aussi Business France, la chambre de commerce française de Barcelone, et Atout France. Avec ces différents services, il prépare les visites de ministres français dans le domaine économique, les visites de l'ambassadeur, qui vient régulièrement à Barcelone pour rencontrer les acteurs économiques les plus importants, la participation d'entreprises françaises aux foires et salons qui ont lieu à Barcelone, et bien sûr les entretiens économiques avec les autorités espagnoles et régionales.
Le rôle de ce consulat est aussi d'entretenir des relations avec tous les acteurs économiques français présents dans la circonscription, de les aider si nécessaire dans leurs relations avec les autorités, et de promouvoir, avec l'aide de Business France, les investissements espagnols en France.
Au-delà de ces actions quotidiennes, le consulat général est bien placé, par son rôle d'interlocuteur de la communauté française, pour rechercher de nouvelles synergies. Je ne citerai qu'un exemple : il y a déjà en Espagne des réseaux d'anciens élèves français et espagnols des grandes écoles de commerce et d'ingénieur françaises, mais rien de tel n'existe pour les anciens élèves du réseau scolaire français en Espagne. Les lycées français d'Espagne ont pourtant formé un nombre considérable d'anciens élèves parfaitement à l'aise dans les deux cultures française et espagnole et qui se retrouvent à des postes de responsabilité dans les entreprises travaillant sur les deux pays. Mais ces anciens élèves sont peu organisés, et il n'y a pas de moyen facile pour une entreprise française ou espagnole recherchant quelqu'un avec leur profil et déjà une certaine expérience d'en trouver. Il nous faut réfléchir, et nous sommes en train de le faire, aux moyens d'aider les anciens élèves à mieux s'organiser, ce dont ils seront les premiers bénéficiaires, mais qui servira aussi les relations économiques entre nos deux pays.

Interconnexions : un an après l'inauguration de la LGV entre Barcelone et Paris, quel bilan en tirez-vous ? Qu'en est-il de la ligne THT ? Au delà, y a-t-il d'autres projets bilatéraux ?
L'ouverture de la ligne à grande vitesse entre Barcelone et Perpignan le 15 décembre 2013 a eu une grande portée symbolique : en raccourcissant sensiblement les trajets vers la plupart des grandes villes françaises, elle a littéralement rapproché la France et l'Espagne. Particulièrement pour les Catalans, les temps de trajet sont devenus très attractifs : Barcelone est maintenant à 3 heures de Toulouse ou Marseille, un peu plus de 4 heures de Lyon. Il nous faut utiliser cette nouvelle proximité pour développer le tourisme espagnol dans le sud de la France, pour accroître aussi les déplacements professionnels, en un mot, pour créer des liens de proximité entre grandes villes des deux côtés de la frontière, à l'image de ce qui existe déjà entre les populations qui vivent à proximité immédiate de la frontière.
Autre projet d'une grande importance pour l'Espagne, la ligne électrique à très haute tension en construction depuis plusieurs années va être inaugurée par les deux premiers ministres dans les prochaines semaines. Elle passe par les Pyrénées-Orientales du côté français et la Catalogne du côté espagnol. Elle va permettre de doubler la quantité d'électricité qui peut transiter d'un pays à l'autre, pour une quantité d'électricité représentant désormais 10% de la consommation espagnole. Cela permettra à l'Espagne de disposer d'un approvisionnement électrique meilleur marché et répond à une demande insistante des autorités espagnoles qui souhaitaient à juste titre que le réseau énergétique espagnol soit mieux intégré au reste du réseau européen.

A côté de ces deux grands projets emblématiques qui représentent des investissements considérables, je voudrais aussi mentionner des projets plus modestes, mais pas moins utiles, et qui contribuent à renforcer nos liens :
- le premier est l'hôpital franco-espagnol de Puigcerda, qui fonctionne depuis quelques mois à la plus grande satisfaction des populations de la Cerdagne française et de la Cerdanya catalane. Avec du personnel français et espagnol, du matériel et des locaux modernes, il offre des services hospitaliers de grande qualité à quelques centaines de mètres de la frontière à une population française qui devait auparavant aller jusqu'à Perpignan pour trouver des moyens comparables. Cet hôpital est une première pour la France, qui n'en avait réalisé avec aucun de ses voisins, et il donne toute satisfaction. C'est un grand succès de la coopération entre nos deux pays, qui n'a pas encore eu toute la publicité qu'il mérite.
- Le deuxième projet est l'abattoir d'Ur, encore en construction, mais dont les travaux seront achevés avant l'été, grâce à la volonté politique des deux côtés qui a permis de trouver les financements supplémentaires nécessaires pour achever ce projet. Cet abattoir offrira aux éleveurs des deux côtés de la frontière un service moderne, moins coûteux que les anciens abattoirs et avec des normes plus respectueuses du bien-être des animaux.

Comment évolue la présence française sur votre circonscription ?
Après une légère décrue pendant les années de crise, la population française enregistrée au consulat a recommencé à croître en 2013 et 2014. Comme il n'est pas obligatoire de s'inscrire au consulat, même si c'est nécessaire pour pouvoir voter sur place lors des élections françaises, ces inscriptions sous-estiment la croissance réelle de la communauté française. Il est probable qu'il y aura un afflux d'inscriptions fin 2016, lorsque les nouveaux arrivants s'inscriront pour pouvoir voter pour l'élection présidentielle de 2017, et nous pourrons alors évaluer plus précisément l'évolution des effectifs.
Pour le moment, les inscrits restent légèrement inférieurs à 40.000, et nous estimons à près du double le nombre de Français habitant dans la circonscription.

Redécoupage des circonscriptions consulaires et transfert de l'état-civil : pouvez-vous revenir sur ce dossier et nous en expliquer les conséquences pour les Français de votre circonscription ?
Un redécoupage des circonscriptions de Madrid et de Barcelone avait été envisagé, pour inclure la communauté autonome valencienne dans la circonscription de Barcelone. Il a fallu abandonner ce projet lorsque nous avons constaté qu'il aurait été contraire à la loi du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français hors de France. Cette loi a en effet fixé les circonscriptions des conseillers consulaires qui ont été élus en mai 2014 pour six ans et il n'est pas possible de modifier ces circonscriptions en cours de mandat sans modifier la loi.
En revanche, prenant acte que les transcriptions d'actes d'état-civil espagnols (actes de naissance, de mariage et de décès) ne sont plus obligatoires pour faire valoir ces actes en France, l'Etat a réduit le service d'état-civil qui assurait autrefois ces transcriptions et l'a centralisé à compter du 1er janvier 2015 à Madrid. Un Français de la circonscription de Barcelone qui souhaiterait une transcription d'un acte d'état-civil espagnol, même si celle-ci n'est plus obligatoire, doit donc s'adresser au consulat général de France à Madrid. Il est possible de procéder à l'ensemble des démarches par courrier, sans se déplacer.

Après avoir vu son avenir questionné, le Lycée français de Palma peut-il envisager son futur de façon plus sereine ? Quid des autres établissements ?
Dans l'ensemble, le réseau scolaire français en Espagne se porte bien. La clé de sa pérennité est son attractivité : tant que la qualité de l'enseignement de nos établissements leur permet d'avoir des classes pleines, leur équilibre financier et donc leur pérennité sont assurés. S'agissant du lycée français de Palma de Majorque, il a fait le plein à la rentrée de septembre 2014, ce qui confirme son attractivité et la confiance des parents d'élèves dans son avenir. Pour l'année scolaire en cours, son équilibre financier est assuré. Il faut maintenant qu'il en soit de même pour les années suivantes : ce sont son succès et son équilibre financier qui seront les meilleurs garants de son avenir.

Bourses scolaires : quelles sont les échéances ?
Depuis le 12 janvier, les parents qui souhaitent obtenir une bourse scolaire pour l'année scolaire 2015-2016 pour leurs enfants scolarisés dans l'un des huit établissements français homologués de la circonscription peuvent déposer au consulat un dossier de demande de bourse. Ils ont jusqu'au vendredi 20 février pour accomplir cette démarche, mais je conseille aux parents qui font une première demande de bourse de ne surtout pas attendre le dernier moment pour se présenter au consulat ou dans l'établissement concerné : les demandes doivent être accompagnées de nombreux justificatifs et plus tôt les parents s'y prennent, plus il leur sera facile de fournir tous les papiers nécessaires dans les temps impartis.
Les critères d'attribution restent les mêmes que l'an dernier. Le taux de bourse octroyé est fonction des revenus de la famille mais également de son patrimoine, notamment immobilier. Pour les familles connaissant les situations les plus difficiles, les bourses peuvent également prendre en charge la demi-pension, les frais de transport et une aide spécifique pour les fournitures scolaires. Le service des bourses du consulat est à la disposition des familles qui souhaiteraient connaître les critères d'attribution, en particulier les niveaux de revenus et de patrimoine seuils, avant de procéder aux démarches. Ces niveaux varient en fonction notamment du nombre d'enfants scolarisés.

Avec la crise économique de 2008, les cas de Français en détresse se sont multipliés dans le pays. Le Consulat et les associations de Bienfaisance ont joué un rôle essentiel pour prendre en charge ces Français. Qu'en est-il dorénavant ?
Il est exact que la grave crise qu'a connue l'Espagne ces dernières années n'a pas épargné les Français qui y vivent. Ceux-ci, en tant que citoyens de l'Union européenne résidant en Espagne, ont droit aux mêmes aides que les Espagnols, qu'il s'agisse de l'assurance chômage, des aides sociales ou des soins de santé. La plupart des Français en difficulté ont donc été pris en charge par le système espagnol, Etat et communautés autonomes.
L'Etat français n'est intervenu et n'intervient que dans certains cas particuliers, que le système espagnol ne prend pas en charge, ou insuffisamment. Cela concerne en particulier les enfants ayant des handicaps graves, que nous aidons. La société française de bienfaisance de Barcelone, créée il y a plus de 150 ans par Ferdinand de Lesseps, lorsque ce dernier était lui-même consul de France à Barcelone, continue de jouer un rôle significatif pour aider nos compatriotes les plus âgés, lorsque ceux-ci connaissent des difficultés de santé ou matérielles graves. Ces Français, surtout s'ils n'ont pas travaillé en Espagne avant leur retraite, se retrouvent parfois très démunis.
Et, bien sûr, le consulat apporte aussi son aide aux Français de passage qui rencontrent des difficultés. La circonscription consulaire de Barcelone est celle qui voit passer le plus grand nombre de Français, plusieurs millions chaque année, et sur ce grand nombre, une petite fraction rencontre des difficultés, parfois graves. Le consulat est là pour aider les familles en cas de décès, pour rencontrer nos compatriotes qui se font incarcérer, pour fournir des documents de remplacement provisoires en cas de perte ou de vol, dans les cas finalement assez rares où de tels documents sont nécessaires. Plus largement, le consulat reste l'interlocuteur naturel du Français en difficulté qui ne sait pas où s'adresser, même si, en Catalogne comme aux Baléares, les autorités locales ont mis en place des dispositifs performants qui répondent aux difficultés les plus fréquentes, vols ou pertes de papiers et problèmes de santé, que peuvent rencontrer nos compatriotes.

Formalités administratives en Baléares : pouvez vous revenir sur les modalités mises à disposition des Français des Baléares pour leurs démarches administratives ?
Les Français qui vivent aux Baléares ont beaucoup de chance, car ils disposent de deux consuls honoraires, Michel Magnier à Palma de Majorque, et Claudio Torres à Ibiza. Les consuls honoraires ne sont ni fonctionnaires, ni rémunérés par l'Etat : ce sont des personnes qui, par engagement au service de la France, acceptent de consacrer une partie importante de leur temps à aider gracieusement nos compatriotes. C'est pour cela que je parle de chance : on ne trouve pas si facilement des personnes de qualité disponibles et prêtes à s'engager bénévolement au service de l'Etat. Grâce à Michel Magnier et Claudio Torres, nos compatriotes peuvent accomplir la plupart de leurs démarches sur place, sans avoir à se rendre à Barcelone.
La seule exception concerne les passeports, pour lesquels la loi oblige à se présenter en personne au consulat, pour l'enregistrement des données personnelles. Et encore cette exception n'est-elle pas totale, car le consulat général de France à Barcelone dispose maintenant d'une valise Itinera : accompagné de cette valise, un agent se rend au moins une fois par an aux Baléares pour procéder sur place aux formalités d'établissement des passeports. Ce rythme de déplacement avec la valise pourrait être accru si la demande de passeports augmentait : compte tenu du temps qu'il prend et du coût de ce déplacement, il ne vaut la peine d'être entrepris que si la demande est de l'ordre d'une centaine de passeports. Pour des chiffres inférieurs, cela revient moins cher au consulat, et donc au contribuable français, de demander à nos compatriotes de se déplacer. Dans les prochains mois, deux déplacements d'un agent accompagné de la valise Itinera sont prévus, l'un à Palma et l'autre à Ibiza. Ils auront lieu avant l'été, qui est la saison où les passeports sont le plus nécessaire, et leurs dates seront annoncées à l'avance, de façon à ce que nos compatriotes puissent prendre leurs dispositions pour refaire leurs passeports au moment du passage de la valise Itinera.

Propos recueillis par Vincent GARNIER (www.lepetitjournal.com - Espagne) Lundi 26 janvier 2015
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Publié le 25 janvier 2015, mis à jour le 26 janvier 2015

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